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Les prix mondiaux des denrées alimentaires ont atteint un niveau record en février selon la FAO

Les prix ont été essentiellement tirés par les huiles végétales.

Les prix mondiaux des denrées alimentaires ont atteint un niveau record en février, essentiellement tirés par les huiles végétales dans un contexte d’offre limitée aggravé par la crise russo-ukrainienne, a annoncé vendredi l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

L’indice FAO des prix alimentaires a augmenté en février de 3,9% par rapport au mois précédent, à 140,7 points contre 135,7 points en janvier, indique l’organisation dans un communiqué. L’indicateur, qui suit la variation mensuelle des cours internationaux d’un panier de produits alimentaires de base, a dépassé son niveau record de février 2011 (137,6 points). Il reflète les prix à l’exportation.

Cette augmentation «est principalement imputable à l’indice FAO des prix des huiles végétales, qui augmente de 8,5% par rapport au mois dernier et atteint un nouveau niveau record, essentiellement en raison de la hausse des cours des huiles de palme, de soja et de tournesol».

Ce fort rebond des huiles s’explique principalement par une demande mondiale «soutenue» et des difficultés du côté de l’offre, «notamment les disponibilités exportables d’huile de palme limitées en Indonésie, le premier exportateur mondial», «la baisse des perspectives concernant la production de soja en Amérique du Sud» et «des craintes quant à une baisse des exportations d’huile de tournesol due à des perturbations dans la région de la mer Noire».

Les prix alimentaires sont aussi tirés vers le haut par les produits laitiers, dont l’indice FAO est «en hausse de 6,4% par rapport à janvier», «sous l’effet d’une offre de lait plus faible que prévu en Europe occidentale et en Océanie, ainsi que d’une demande à l’importation qui persiste, en particulier en Asie du Nord et au Moyen-Orient.

Les céréales, quasiment stables en janvier (+0,1%), repartent à la hausse, gagnant globalement 3% en février, notamment du fait de la hausse des prix du maïs (+5,1%) «sous l’effet conjugué des craintes persistantes au sujet des conditions de culture en Amérique du Sud, des incertitudes quant aux exportations de maïs en partance de l’Ukraine et de la hausse des prix du blé (+2,1%) à l’exportation».

Jean Louis Verdier - Rédacteur en Chef Digital - Paris- Dubaï - Hong Kong dakarecho@gmail.com - Tél (+00) 33 6 17 86 36 34 + 852 6586 2047

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