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Les prix alimentaires mondiaux reculent en août, sauf celui du beurre qui atteint un record absolu

Les prix alimentaires mondiaux reculent en août, sauf celui du beurre qui atteint un record absolu

Les cours mondiaux du beurre ont grimpé à un «record absolu, portés par l’incertitude croissante concernant les réserves de lait en Europe occidentale».

La moyenne des prix des produits alimentaires mondiaux calculée par la FAO a reflué en août, selon un rapport publié ce vendredi. Il y a toutefois encore d’importants contrastes d’une matière première à l’autre : le beurre flambe et le prix du sucre redescend.

L’indice des prix des denrées alimentaires de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui suit la variation des cours internationaux d’un panier de produits de base, est en août «inférieur de 1,1% à sa valeur enregistrée un an auparavant et de 24,7% par rapport à son niveau record (…) atteint en mars 2022», après l’invasion russe de l’Ukraine.

Cette moyenne masque des disparités : «Les baisses des indices des prix du sucre, de la viande et des céréales ont compensé une hausse de ceux des huiles végétales et des produits laitiers», note l’organisation. Dans le détail, les cours mondiaux du beurre ont grimpé à un «record absolu, portés par l’incertitude croissante concernant les réserves de lait en Europe occidentale».

L’indice des huiles végétales a atteint son plus haut niveau depuis janvier 2023 en raison de tensions sur l’huile de palme dont la production dans le principal pays producteur, l’Indonésie, «est restée en deçà de son plein potentiel».

En dépit d’une mauvaise moisson en Europe de l’Ouest, les cours du blé ont continué de se tasser le mois dernier «du fait d’une demande internationale atone et d’une forte concurrence entre exportateurs, notamment ceux de la mer Noire, dont les prix sont compétitifs».

«La production de blé plus élevée que prévu en Argentine et aux États-Unis d’Amérique a été un autre facteur de baisse des prix», souligne l’organisation.

Quant au sucre, il est descendu à son plus bas niveau depuis octobre 2022, une baisse que la FAO explique «principalement par l’amélioration des perspectives de production pour la campagne 2024-2025 en Thaïlande et en Inde, à la suite de précipitations favorables ayant profité aux cultures de canne à sucre». Les cours de la viande se sont aussi détendus, à l’exception du bœuf.

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