Ah, ce pays -là ! Il a l’apparence d’une grande scène de théâtre. Mais plutôt que de comédiens qui sont souvent d’une grande générosité de cœur dans ces espaces de convivialité ; on retrouve sur ces autres plateaux de drôles de spécimens.
On y croise des roublards, gigolos, proxénètes, violeurs, voleurs, trafiquants, faux monnayeurs, connards, tocards, idiots, tricheurs et escrocs patentés entre autres vermines qui peuplent ce charmant pays au cœur de la République.
C’est troublant d’entendre le Chef rappeler à des praticiens leur devoir d’éthique, et le voir moins de quarante-huit heures plus tard, lui-même, piétiner rageusement cette déontologie sur laquelle il professait avec une fausse sincérité.
Dans sa tête, c’est une autre personne qui s’exprimait, mais pas lui. Quelle idée de recevoir en audience au palais de la République un voleur assumé de documents électoraux ?
Une saloperie orchestrée par un vil individu pour priver à des citoyens l’occasion de concourir aux suffrages avec la complicité du griot attitré du Chef. Récompenser ainsi l’acte d’un salopard.
Et suprême déshonneur pour la République désacralisée, se prendre en photo avec l’escroc et… sans masque. A visage découvert comme pour faire un doigt d’honneur à ceux que cela pourrait déranger.
Et après avoir posé un tel acte, y en a encore des personnes qui croient à cette connerie de charte contre la violence. L’exploit de l’énergumène étant lui- même adossé à une rare violence morale et un pied de nez à l’éthique.
D’une violence à une autre, on retrouve dans l’espace public un idiot qui n’a jamais cessé d’être comme tel. Assurément, il y a des hommes à qui on devrait priver du droit de la parole face à leur propension à ne débiter que des âneries.
Pourquoi donc pensez-vous à Gaston Mbengue et tous ces gens de son espèce qui polluent les médias par leurs verbiages ? C’est à dire, ces journalistes ou animateurs et leurs drôles d’invités à la vacuité d’esprit.
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