Deux hôpitaux ont été frappés par Israël au Liban-Sud, selon le ministère de la Santé.
Le ministre libanais sortant de la Santé a annoncé mardi à la mi-journée que le bilan des frappes israéliennes intenses qui ont mis à feu et à sang depuis hier le Liban-Sud et la Békaa ont fait jusqu’à présent 569 morts, parmi lesquels 50 enfants et 94 femmes. La majorité des victimes sont des « civils », selon M. Abiad. Depuis hier, le Hezbollah n’a annoncé la mort d’aucun de ses combattants.
M. Abiad a ajouté, lors d’une conférence de presse que 54 hôpitaux ont accueilli les blessés, dont le nombre s’élève à 1.835 Dans le Sud, le Centre médical d’Aïnata et l’hôpital gouvernemental de Bint Jbeil avaient été frappés par Israël. Quatre secouristes de l’association des Scouts de la mission islamique (Amal) ont également été tués, selon M. Abiad.
« Les hôpitaux ne négligent pas les patients et répondent à tous leurs besoins », a indiqué Firas Abiad lors d’une conférence de presse, au cours de laquelle il a souligné que le personnel soignant « est resté pendant de longues heures dans les salles d’opérations » depuis hier.
Un militaire, des enseignantes
Parmi les centaines de victimes, l’on compte des familles entières, notamment dix membres des Hajj Hassan tués dans la Békaa. Ali Chokor, un para des commandos de l’armée libanaise, a également été tué dans une des nombreuses frappes sur Nabi Chit.
De son côté, le fournisseur public de courant Électricité du Liban a annoncé la mort d’une de ses employées, Farah Kajak, qui a été tuée avec son mari, ses enfants, son père, sa mère et sa sœur, dans raid aérien israélien sur Kaouthariyet el-Sayyad hier. « Farah travaillait à la centrale électrique de Zahrani. Elle était active et dévouée, très efficace dans son travail, cherchant toujours à s’améliorer », a indiqué EDL.
Le ministre libanais sortant de l’Éducation Abbas Halabi a, lui, rendu hommage à quatre enseignantes. La directrice de l’école intermédiaire de Kaouthariyet el-Sayyad, au Liban-Sud, Suzy Kajak, et à une professeure de mathématiques du lycée d’Ansar, Layali Ayache, ainsi qu’à son mari et leurs deux enfants, tués hier dans les frappes israéliennes sur le Liban-Sud.
Il a également pleuré deux sœurs, Zaynab et Fatima Haribi, enseignantes à l’école publique de Choukine, qui ont péri dans les bombardements. « Leur absence est une perte nationale majeure pour le secteur de l’éducation », a écrit M. Halabi.
Le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) s’est pour sa part dit « outré et profondément attristé par la mort de deux membres bien-aimés de la famille du HCR au Liban », Dina Darwiche et Ali Basma.
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