Politique

Les femmes de Pastef menacent de s’ériger en bouclier

En assemblée générale de remobilisation de leurs troupes articulée à la célébration décalée de la journée internationale de la femme à Sédhiou, les femmes du mouvement Jiguéni PASTEF ont brandi la menace de s’ériger en bouclier humain contre « la campagne de décrédibilisation du président Ousmane Sonko ».

La présidente nationale du MOJIP n’est pas allée par quatre chemins pour réaffirmer son engagement ferme à mener le combat pour baliser la voie à leur mentor toujours sous ennuis judiciaires relatifs à l’affaire de viol l’opposant à la fille Adji Sarr.

D’un ton ferme et au milieu de ses pairs de Sédhiou à l’occasion avant-hier, samedi 12 mars, de leur assemblée générale, la présidente nationale du mouvement des femmes de PASTEF (MOJIP) a tapé du poing sur la table « nous réaffirmons tout notre engagement et notre disponibilité à accompagner cet homme, un homme de valeur et de principes, Ousmane Sonko qui a été maltraité, secoué par une machination machiavélique du pouvoir qui veut faire passer cette histoire comme un fait de société alors que tout le monde a compris.

C’est une campagne de décrédibilisation du président Ousmane Sonko » déclare Maïmouna Dièye, par ailleurs maire de la Patte D’Oie à Dakar. Sans vraiment d’hésitation et sous les ovations de l’auditoire essentiellement composé de femmes, la présidente ajoutera : « Nous, femmes, en tout cas, nous sommes déterminées comme l’année dernière et nous toutes, nous avons été emprisonnées et cette année encore, nous réitérons notre ferme engagement à faire pire. Nous avons ponctué notre rencontre par une résolution exigeant que le procès se tienne ».

L’exaspération prend place : « on ne peut plus attendre pour que des gens malintentionnés, des peureux, des faibles, se réfugient derrière ce genre de machination que le pouvoir a à sa possession pour détruire un homme politique ».

Et Maïmouna Dièye, la présidente du mouvement des femmes de PASTEF de conclure ; « nous disons Non et nous sommes prêtes à tout. D’habitude c’est le procès qui fait défaut. Dans les cas de viol, souvent on n’a pas tous les interlocuteurs mais c’est tout le contraire ici.

Le pouvoir a bâclé le travail en enlevant une immunité au député le plus patriote de ce Sénégal pour après laissé le dossier pendant et en faire une épée de Damoclès sur sa tête. On le refuse et on exige un procès ».

Moussa DRAME

Jean Louis Verdier - Rédacteur en Chef Digital - Paris- Dubaï - Hong Kong dakarecho@gmail.com - Tél (+00) 33 6 17 86 36 34 + 852 6586 2047

Articles Similaires

1 sur 126

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *