Les autorités congolaises ont libéré, vendredi, une dizaine de personnes condamnés pour le meurtre en 2001, de l’ex- Président Laurent-Désiré Kabila, père de Joseph Kabila, le prédécesseur de l’actuel président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi.
Principal condamné, Eddy Kapend, ancien aide de camp de Désiré Kabila et ses coaccusés ont bénéficié d’une grâce présidentielle, à l’occasion du nouvel an.
Ils ont été les premiers à recevoir les certificats de liberté, vendredi, des mains du ministre congolais de la Justice, Bernard Takahishe Ngumbi, au cours d’une cérémonie solennelle à la prison de Makala.
Une quarantaine de personnes avec des pancartes, remerciant le président Félix Tshisekedi, étaient rassemblés devant la prison pour accueillir Eddy Kapend, après 20 ans de détention.
Lui et ses coaccusés qui ont toujours nié leur implication dans l’assassinat de l’ancien président congolais, père de Joseph Kabila, avaient initialement été condamnés à mort, Peine capitale qui avait, par la suite, été commuée en peine de prison à perpétuité.
Ces derniers n’ont pas été les seuls à bénéficier de mesures de grâce présidentielle.
L’ordonnance présidentielle rendue publique dans la nuit du 31 décembre au 1 er janvier sur la télévision publique, précise également que les condamnations à la peine capitale sont toutes commuées en peine de prison à perpétuité.
De même, les peines de prison à perpétuité sont commuées en peines de 20 ans de réclusion. L’ordonnance exclut les « fugitifs » et les détenus condamnés pour crime contre l’humanité, corruption, détournement des deniers publics et violence sexuelle.
Pascal Mulegwa
