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Les coalitions d’opposition se multiplient pour les élections législatives au Sénégal, le régime garde le silence sur sa stratégie

Les coalitions d’opposition se multiplient pour les élections législatives au Sénégal, le régime garde le silence sur sa stratégie

Les préparatifs des élections législatives anticipées du 17 novembre prochain vont bon train. Alors que les autorités en charge de l’organisation de ces élections multiplient depuis quelques jours des actes administratifs relatifs au processus électoral de ces élections, sur le terrain politique, les acteurs ne sont pas en reste.

La preuve, neuf jours (9) à peine après la convocation des élections législatives anticipées par le président de la République, suite à sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale, le 12 septembre, plusieurs coalitions en perspective de ce scrutin sont déjà annoncées du côté de l’opposition.

Parmi celles-ci, nous pouvons citer entre autres, l’Alliance pour la transparence des élections (Atel), lancée par 110 partis et mouvements politiques le jeudi 19 septembre dernier pour exiger des autorités des concertations afin de garantir le consensus et l’organisation d’un scrutin transparent.

Il y a aussi le Bloc des libéraux et des démocrates/TAKKU qui est composée de quarante (40) partis et mouvements de la mouvance libérale et démocratique dont l’ancien parti au pouvoir du président sortant, Macky Sall, l’Alliance pour la République (Apr) qui a pour objectif de perpétuer et amplifier le legs de plusieurs décennies de combat des libéraux et de leurs alliés qui ont permis l’instauration de la démocratie et le placement du Sénégal sur la rampe de l’émergence économique et sociale de 2000 à 2024.

A noter que le Parti démocratique sénégalais (Pds) de l’ancien président Abdoulaye Wade ne fait pas partie de ce nouveau bloc. La deuxième coalition politique annoncée en perspective de ces législatives anticipées du 17 novembre prochain, est celle dénommée « La marche des territoires/Andu Nawlé ». Cette coalition a été portée sur le fonts baptismaux par l’ancien responsable de l’Alliance pour la République, Maguette Sène, maire de Malicounda et ancien Directeur général du Coud sous le régime du président Macky Sall.

Une autre initiative électorale posée en perspective de ces législatives anticipées est le lancement du parti « Union Nationale pour l’Intégrité, la Transparence et l’Équité (UNITÉ/BOLLO) » par Cheikh Issa Sall, maire de Mbour également ancien responsable de l’Apr.

Il en est de même pour le maire de Linguère et ancien ministre sous le régime de Macky Sall. Aly Ngouille Ndiaye qui a annoncé sur X, qu’il a créé un nouveau parti politique dénommé Parti pour la Souveraineté et le Développement, jiitël Njariñu Reewmi (PSD Njariñe).

Du côté du régime en place, même si aucune information n’a filtré concernant la stratégie qui sera adoptée par la coalition Diomaye président qui avait soutenu la candidature de l’actuel chef de l’État, le Secrétariat général du Pastef a adressé une lettre circulaire à tous les coordonnateurs départementaux et ceux des autres circonscriptions électorales législatives de l’extérieur de les demandant de convoquer des réunions départementales d’investiture ce week-end, (samedi 21 et dimanche 22 septembre 2024), pour « proposer au parti les hommes et femmes investis en qualité de titulaires et suppléants au niveau de leur département.

Depuis lors, c’est silence radio aussi bien du côté des responsables du parti au pouvoir, Pastef, que des leurs alliés. Aucune information n’a pour le moment filtré.

Nando Cabral Gomis

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