Tiens, tiens !!!! Qui donc pour comptabiliser les innombrables voyages par les airs du Chef ? On en ferait bien notre « Une » si on avait les statistiques exactes comme au bon vieux temps du père Wade.
Hélas, le jeunot né juste un an avant nos glorieuses indépendances aime sillonner les airs si bien que son joujou présenterait des défaillances techniques.
Et lors de son dernier voyage, un de nos voisins a dû lui prêter un avion alors que c’est l’inverse qui a toujours eu lieu. Quelle décadence ! Un de ses chargés de Com est sorti non pas pour nous discourir sur la situation alarmante du monde rural, mais pour nous préparer à l’acquisition d’un nouvel oiseau volant pour et par le Chef.
Son TER (Train express régional) aérien présenterait des rides. Bien joué ! Et quoi encore ? Ah, on ne nous changera jamais, nous autres Nègres.
L’écrivain camerounais Ferdinand Oyono trouverait assurément de la matière et source inépuisable d’inspiration dans l’amour pour les distinctions de nos présidents. Et d’ailleurs ces breloques et hochets distribués à tour de bras à travers le monde, notamment aux pays des Blancs, ne sont destinés qu’à eux, les rois nègres.
Ils aiment si bien collectionner ces breloques que des businessmen, qui savent comment leur soutirer du fric sans coup férir, en ont fait leur filon.
Après le prix bidon de l’homme pétrolier de l’année… Pourquoi donc riez-vous ? On se calme ! Après donc son prix bidon à Cape Town, en Afrique du Sud, le Chef se trouve présentement au Maroc pour aller recevoir un autre prix tout aussi bidon et qui ne changera pas notre statut de pays pauvre.
La particularité du Grand Prix MEDays est a été décerné pour l’essentiel qu’à de pauvres nègres qui saignent les maigres finances de leur pays pour aller le récupérer.
Et d’ailleurs, ces breloques pourraient transformer notre quotidien que l’on serait un pays émergent depuis Abdou Diouf qui, lui aussi, a eu son lot de médailles et de doctorats honoris causa. Pathétique !!!
