Selon nos informations, le Mali se prépare à organiser des élections en juin 2025, marquant une étape cruciale vers le retour à un régime civil après une période prolongée de transition militaire. Cette annonce intervient après plusieurs reports des scrutins initialement prévus en février 2024, puis repoussés pour des raisons techniques et sécuritaires.
Par ailleurs, nos sources indiquent que le général Assimi Goita serait pressenti pour être le candidat d’une coalition de partis, d’associations et de mouvements politiques, bien que son nom n’ait pas encore été officiellement confirmé. Ce qui est sûr, c’est que cela va susciter de nombreuses réactions et des débats au sein de la classe politique et de la société civile maliennes, notamment du côté de l’ancien Premier Ministre démissionnaire Choguel Maiga.
Le général Assimi Goita, dont le parcours militaire est notable, est perçu par certains comme une figure capable de stabiliser le pays, tandis que d’autres expriment des réserves quant à la candidature d’un militaire dans un processus censé rétablir un régime civil. Cette situation rappelle les interrogations soulevées précédemment concernant la possibilité pour le général Assimi Goïta, actuel chef de la junte, de se présenter aux élections.
Si jamais le général Assimi Goita se présentait à l’élection présidentielle, il violerait la charte de la transition, dans sa LOI numéro 2022-001 du 25 février 2022, dans son article 9 Nouveau, qui stipule que le Président de la Transition n’est pas éligible aux élections présidentielles et législatives qui seront organisées, pour marquer la fin de la Transition. La présente disposition n’est pas susceptible de révision. »
La communauté internationale, notamment la CEDEAO, va suivre de près ces développements, insistant sur la nécessité d’élections transparentes et inclusives pour assurer une transition démocratique réussie.
Les citoyens et les observateurs internationaux attendent avec intérêt les confirmations officielles concernant les candidatures et les modalités du scrutin.
Notons pour terminer que le Conseil National de Transition (CNT) a finalisé il y a quelques jours l’adoption d’un budget de 80,750 milliards FCFA en faveur de la transition démocratique pour l’organisation des élections en 2025.
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