Dakar-Echo

Le silence est d’or

Le silence est d’or

Qui pour mettre fin à la campagne électorale permanente qui prévaut dans ce charmant pays ? Remettre Galsen au travail en faisant cesser la cacophonie devient un impératif vital.

Après une présidentielle remportée sans coup férir par Seugn Bass, et dès le premier tour, notre pays se serait fort bien passé des gesticulations puériles de politiciens aigris pour se remettre au travail.

Au cœur de nos grand ’places, et sur nos plateaux de télévision, des gens qui se révèlent être plus crasseux que les bujuumen — sans avoir la dignité de ces braves gens — sont à l’œuvre du dénigrement, fouillant les poubelles et curant les caniveaux.

Leur rêve non avoué est de voir le pays rendu ingouvernable pendant que d’autres, la rage au cœur, prient pour l’échec de ceux qui ne sont là que depuis trois mois pour un mandat de cinq ans.

Ces dépités qui rêvaient du grand soir doivent désormais se contenter de maigres pitances ou se retrousser les manches pour vivre à la sueur de leur front.

Leurs grandes gueules, qui leur procuraient des revenus substantiels, eux qui ont passé plus de cinq ans à insulter et mentir, ces grandes gueules ne leur rapportent plus rien. La manière de s’opposer de ces rebuts, en plus d’être répugnante, est contre-productive.

Et s’agissant d’un parti qui rêve de revenir aux affaires, ses dirigeants auraient dû avoir l’intelligence d’envoyer au front des gens aux neurones flamboyants, plutôt que des individus qui, dès qu’ils ouvrent la bouche, leur font perdre des milliers d’électeurs potentiels.

Pour ne pas dire que ce sont des crétins qui montrent au créneau pour le compte de cette opposition encore sonnée par sa débâcle.

Voir des gens dont la gouvernance n’a été ni sobre ni vertueuse et qui, contrairement à leur promesse, ont mis le Parti avant la Patrie, prétendre aujourd’hui nous donner des leçons de gouvernance, c’est à s’en taper le cul.

Durant leur règne, les familles étaient aux affaires. Celle du Chef, celle du griot attitré, la fratrie de l’épouse du Chef avec son rôle de vice-présidente assumée de la République, faisant et défaisant des carrières…

Après donc cette gouvernance nauséabonde, sanctionnée en mars dernier dans les urnes, ces gens devraient la boucler et essayer de se faire oublier.

Mais non, voilà au contraire qu’ils nous cassent les tympans à propos de tout et de rien. Tous ces dépités flagorneurs, journalistes servis royalement sans le mériter et qui seront désormais obligés de travailler pour vivre, ces partis politiques et mouvements sans base, ces politiciens affairistes et businessmen, doivent la fermer.

C’est le meilleur service qu’ils puissent rendre aux Sénégalais.

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