La pandémie de Covid-19 a lourdement impacté les secteurs touristique et hôtelier, avec des licenciements, des pertes d’emploi, le chômage technique et les fermetures d’entreprises, a listé lundi le président de la Fédération des organisations patronales de l’hôtellerie et du tourisme (FOPATH) des pays de l’espace UEMOA, Mamadou Racine Sy.
« Nous avons connu une violence jamais égalée qui s’est exercée sur notre secteur ainsi que dans tous les autres. La crise sanitaire est venue avec son cortège de morts, de licenciements, de pertes d’emploi, de chômage technique et de fermeture d’entreprises dans le secteur de l’hôtellerie et du tourisme », a-t-il dit.
Le président directeur général de l’hôtel King Fahd Palace intervenait à l’ouverture d’un forum de la Fédération des organisations patronales de l’hôtellerie et du tourisme (FOPATH), une structure qui réunit les huit pays membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).
Au cours de ce forum, les participants vont discuter de l’impact de la pandémie de Covid-19 sur les entreprises hôtelières et touristiques de l’UEMOA et les perspectives de relance des activités touristiques dans les pays de cet espace économique.
Selon Mamadou Racine Sy, l’impact de la pandémie sur le tourisme « a été considérable », au point qu’il « est difficile aujourd’hui de le mesurer ».
Pour lui, c’est seulement dans quelques années que les acteurs du secteur pourront mesurer l’ampleur des dégâts engendrés par cette crise sanitaire.
Il a rappelé les « mesures fortes » prises par les autorités sénégalaises et celles des pays de l’UEMOA, dont la fermeture des frontières, notamment des aéroports, les couvre-feux et les interdictions de déplacements.
« Nous sommes dans une phase de résilience. Nous avons cependant espoir pour un avenir meilleur pour le secteur touristique au niveau de l’espace UEMOA, même s’il est sinistré (…). Il sera très difficile de refermer les plaies », a-t-il souligné.
Mamadou Racine affirme que le secteur du tourisme est dans « un état de paralysie totale », avec un chiffre d’affaires divisé par 10 pour la grande majorité des acteurs.
Il assure toutefois que ces derniers vont à se battre pour que la liberté d’aller et de venir soit une réalité dans l’espace UEMOA et dans la zone CEDEAO.
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