Gennaro Sangiuliano s’est retrouvé empêtré dans des révélations adultérines avec une jeune femme du nom de Maria Rosaria Boccia. Dans une interview à la RAI ce mercredi, il a présenté sa démission, refusée par la première ministre italienne.
Le ministre italien de la Culture Gennaro Sangiuliano, empêtré dans des révélations sur une relation adultérine, a annoncé mercredi avoir remis sa démission à la chef du gouvernement Giorgia Meloni, qui l’a refusée.
«La première chose que je lui ai dite (à Giorgia Meloni, ndlr) est que je suis prêt à démissionner(…) Elle m’a dit d’aller de l’avant», a déclaré Gennaro Sangiuliano dans une longue interview mercredi soir sur la première chaîne de la RAI, la télévision publique.
Il s’est aussi livré à des aveux publics délicats concernant Maria Rosaria Boccia, une jeune femme qui inonde les réseaux sociaux de témoignages de leur relation. «C’est devenu une relation sentimentale» en mai dernier, a-t-il reconnu, affirmant y avoir mis un terme «fin juillet, début août».
Maria Rosaria Boccia a mis le feu aux poudres en publiant sur les réseaux sociaux fin août sa prétendue nomination au poste de conseillère du ministre de la Culture pour les grands événements, ce que ce dernier s’est empressé de démentir.
«Je demande pardon à ma femme»
Maria Rosaria Boccia a répliqué en publiant des photos d’elle en compagnie du ministre lors de nombreux événements publics, des mails, des cartes d’embarquement, etc, faisant les choux gras de la presse italienne. À chacune des affirmations du ministre, un homme marié qui apparaît sur certaines photos publiées par Rosaria Boccia sans son alliance, la jeune femme démolit sa défense.
Secondo me il bello di questa vicenda deve ancora uscire fuori, siamo ancora all’inizio! #Sangiuiliano #Boccia #MariaRosariaBoccia #gennarosangiuliano #Tg1 pic.twitter.com/BSBjSeRJCi
— Marco Ferraglioni (@MFerraglioni) September 4, 2024
Lors de son interview vérité mercredi, il a assuré, extraits de comptes bancaires à la main, qu’il avait payé personnellement toutes les dépenses liées aux divers déplacements de Rosaria Boccia en sa compagnie, et que pas un seul euro public n’avait été dépensé.
«La première personne à laquelle je dois présenter mes excuses, et qui est une personne exceptionnelle, est ma femme», a-t-il dit. «Je demande pardon également à Giorgia Meloni qui m’a fait confiance pour l’embarras que j’ai créé pour elle et le gouvernement», a-t-il ajouté.
Les oppositions n’ont pas manqué de se saisir de l’affaire, réclamant la démission de Gerano Sangiuliano. «Le maintien de Genaro Sangiuliano dans le gouvernement est un cas d’acharnement thérapeutique», dénonce Ivan Scalfarotto, sénateur du parti centriste Italia Viva, tandis qu’Alessandro Zan, haut responsable du Parti démocrate (PD, centre-gauche), estime que cette affaire «met en jeu la crédibilité du gouvernement».
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