Société

Le ministère de l’Education Nationale anticipe les fêtes de Pâques: du 27 mars au 12 avril 2023

Alors que le procès du leader du Pastef Ousmane Sonko est prévu pour ce jeudi 30 mars, le gouvernement a pris les devants. Il a décidé d’anticiper les fêtes de Pâques.

Initialement prévues le 31 mars, elles sont ramenées au 27 mars jusqu’au 12 avril 2023.

En effet, l’école connait des perturbations depuis la semaine dernière avec la grève des syndicats d’enseignants et des élèves qui réclament la libération de leurs camarades arrêtés. Le G7 a d’ailleurs annoncé un plan d’actions conjoint.

L’information circulait depuis samedi mais c’est finalement hier, dimanche 26 mars, que le ministère de l’Education nationale a sorti un communiqué officiel fixant les nouvelles dates des fêtes de Pâques pour les élèves.

« Le ministère de l’Education nationale porte à la connaissance de la communauté éducative que le début des vacances du deuxième trimestre de l’année scolaire 2022/2023, initialement prévu le 31 mars 2023, est ramené au 27 mars 2023 à partir de 18 heures », informe le communiqué qui nous est parvenu. « La fin des vacances reste maintenue au 12 avril 2021 à 8 heures », ajoute le document.

Alors que le G7 annonce un plan d’actions conjoint pour, entre autres motifs, la libération des élèves et enseignants arrêtés suite aux dernières manifestations, le gouvernement a ainsi décidé de reprogrammer les fêtes de Pâques sans donner des raisons.

Rappelons que depuis la semaine dernière, les enseignements/apprentissages sont perturbés. Elèves et enseignants sont en grève pour exiger la libération de leurs camarades arrêtés après les dernières manifestations liées au procès opposant le leader du Pastef Ousmane Sonko et le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang depuis quelques jours.

PERTURBATIONS DES ENSEIGNEMENTS : Le G7 en débrayage aujourd’hui et demain
Les syndicats d’enseignants suspendent à nouveau les cours. Le G7 (Syndicats d’enseignants) a annoncé un débrayage ce lundi 27 mars à 10h et le mardi 28 mars à 10h. Il exige « l’apurement des accords, le respect de l’Etat de droit et des libertés collectives et individuelles ».

Réunis samedi dernier, 25 mars, les syndicats d’enseignants les plus représentatifs dénoncent les « violations de l’espace scolaire ainsi que les tentatives d’intimidation et de restriction ».

« Le G7 rappelle que les syndicats de l’enseignement resteront intransigeants et solidaires pour la défense des libertés collectives et individuelles et appelle l’Etat du Sénégal au respect strict des principes de l’Etat de droit pour l’apaisement du climat social », rapporte le communiqué rendu public. Et de poursuivre, « le G7, constatant les lenteurs dans la mise en œuvre du protocole du 26 février 2022, condamne vigoureusement le dilatoire du gouvernement et exige la convocation d’urgence du comité de suivi pour une application diligente des accords portant notamment sur : la dématérialisation des actes et des procédures, la révision du statut des décisionnaires, le parachèvement de toutes les formations à la FASTEF : philosophie, MPS, chargés de cours, PC du recrutement spécial des 5000 enseignants et leur régulation ».

Les enseignants réclament aussi « le reversement des MEPS dans le corps des PCEM en EPS, le paiement de l’indemnité des classes spéciales, la résorption du passif des différents protocoles d’accords, le reversement des METP de la Formation professionnelle et technique dans le corps des PCEM ».

Mariame DJIGO

Jean Louis Verdier - Rédacteur en Chef Digital - Paris- Dubaï - Hong Kong dakarecho@gmail.com - Tél (+00) 33 6 17 86 36 34 + 852 6586 2047

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