Les fonctionnaires du Kenya ont jusqu’à fin août pour se faire vacciner contre le Covid-19 ou ils risqueront des sanctions disciplinaires, selon un document officiel consulté mercredi par l’AFP.
Le Kenya, où le Parlement doit étudier jeudi l’interdiction pour les non-vaccinés d’accéder à certains lieux publics et privés, fait actuellement face à une vague de contaminations au coronavirus. Mais la campagne de vaccination patine, avec moins de 3% des 47 millions d’habitants vaccinés.
«Certains fonctionnaires ont délibérément évité d’être vaccinés», écrit dans un mémo destiné aux ministères Joseph Kinyua, le directeur des services publics, affirmant que la disponibilité des vaccins s’est pourtant «grandement améliorée». M. Kinyua ajoute que la vaccination est particulièrement basse dans les services de sécurité et dans l’éducation – pourtant considérés comme des travailleurs essentiels.
Ceux qui n’auront pas reçu leur première dose de vaccin d’ici le 23 août seront «traités comme des dossiers disciplinaires et des actions appropriées seront prises contre eux», écrit M. Kinyua, sans donner plus de précisions. Le pays vise 26 millions de vaccinés d’ici fin 2022.
Le Kenya, où un couvre-feu est en vigueur depuis l’année dernière, a enregistré au total 213.000 infections au Covid-19, pour 4.211 décès. Le taux de positivité des tests est passé de 7% en moyenne début juin à près de 15% aujourd’hui.
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