Le dernier vol opéré samedi par Brussels Airlines, malgré la grève de ses pilotes, a décollé de Bruxelles vers 17h00 pour rejoindre Al Hoceïma au Maroc, a indiqué un porte-parole de la compagnie.

Au total, 36 liaisons sur 112 (soit un tiers des vols prévus samedi) ont été assurées. La centaine de trajets devait transporter 14.000 passagers environ. Deux tiers des vols programmés ont donc dû être annulés en raison de la grève de 24 heures des pilotes de la compagnie.

La compagnie aérienne avait précédemment indiqué que les nombreux passagers dont les vols étaient supprimés pouvaient modifier leur réservation. Certains voyageurs sont donc partis en avance vendredi, tandis que d’autres se sont envolés samedi avec une autre compagnie du groupe Lufthansa.

Pour les vols africains, Brussels Airlines a fait appel à Ethiopian Airlines, Turkish Airlines et Air France, entre autres. Une partie des voyageurs a par ailleurs décidé de reporter son voyage à une date ultérieure.

La grève des pilotes, annoncée vendredi, a débuté samedi à 05h00. Le conflit porte sur ce qu’on appelle le « plan cafétéria », une série d’avantages extra-légaux dont bénéficient les pilotes en plus de leur salaire régulier.

Selon le syndicat socialiste BBTK, la direction refuse d’indexer ce plan cafétéria, réduisant de facto le pouvoir d’achat des pilotes.

D’après le porte-parole de Brussels Airlines, la direction espère à présent convaincre les syndicats de se remettre rapidement autour de la table.