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Le colonel Abdourahim Kébé dénonce un acharnement sur sa personne

Le colonel Abdourahim Kébé est en colère contre les autorités. Il assimile tout simplement sa convocation ce vendredi à la Section de recherches de la gendarmerie à un acharnement/harcèlement.

Alors devant la presse saint-louisienne hier, il a crié à l’intimidation. Mais, jure que rien ne pourra lui faire abandonner son engagement citoyen. « Mon engagement citoyen n’est certainement pas pour plaire, ce qui me vaut une convocation qui m’a été remise hier, mercredi.

Il m’est demandé de me présenter à la Section de recherche de la gendarmerie nationale sise à la caserne Samba Diéry Diallo, à Colobane, le vendredi 05 juillet 2019 à 16 heures 00 tout en me suggérant de me faire assister par un avocat.

Une chose est claire : cet acharnement/harcèlement, qui frise l’intimidation, n’entamera en rien ma détermination à servir mon pays aux côtés du peuple ignoré, souffrant et victime de toutes les peurs », soutient-il.

Il ajoute que « J’ai droit, comme tout citoyen non assujetti, à m’engager en politique et dans les actions citoyennes et cet engagement est irréversible. C’est à ce titre que je soutiens activement ‘’Aar Linu Bokk’’, un mouvement citoyen qui lutte pour l’intérêt général en demandant la transparence dans la gouvernance de nos ressources naturelles et financières ».

Évoquant le « devoir de réserve » qu’on lui reproche d’avoir rompu, l’ancien patron de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa) rappelle que « ce devoir ou obligation de réserve a pour unique objectif de garantir la neutralité et l’impartialité de l’administration et de ne pas nuire à son renom.

À ce titre, on peut certes comprendre les restrictions de liberté d’expression appliquées aux militaires en activité et à certains agents de la fonction publique.

Il n’est pas pertinent de chercher à bâillonner un militaire à la retraite dont l’action n’engage plus l’administration.

C’est un manque de respect à ceux qui ont sacrifié l’essentiel de leur vie à respecter les fondamentaux identitaires des armées, contribuant ainsi, grâce à leur professionnalisme et leur loyauté sans faille aux institutions de la république, à la stabilité du pays», peste-t-il. 

Jean Louis Verdier - Rédacteur en Chef Digital - Paris- Dubaï - Hong Kong dakarecho@gmail.com - Tél (+00) 33 6 17 86 36 34 + 852 6586 2047

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