Le ministre des Finances et du Budget était l’invité des députés pour la clôture de la session ordinaire 2021-2022 de l’Assemblée nationale.
En dix ans, le budget du Sénégal a fait une forte progression. Ainsi, il est passé de 2452 milliards FCfa en 2012 à 5556,7 milliards FCfa en 2022.
Pour celui de 2023, il est projeté à plus de 6000 milliards FCfa, selon Abdoulaye Daouda Diallo, ministre des Finances et du Budget.
« Le trend haussier du budget est gagé sur les performances liées aux réformes engagées depuis 2012 dans le cadre de la gestion des finances publiques et du renforcement des bases structurelles de l’économie, à travers, notamment la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent (PSE) », a dit M. Diallo, jeudi 30 juin, devant les parlementaires.
Il a souligné que le PSE, référentiel de la politique économique et sociale du gouvernement, a permis la réalisation d’importantes infrastructures sociales, mais aussi des programmes structurants de construction d’infrastructures économiques stratégiques, en particulier, dans les secteurs des transports et des services énergétiques, qui doivent servir de base pour soutenir la croissance.
« Cela, a indiqué le ministre des Finances et du Budget, s’est traduit par des progrès appréciables, notamment le relèvement du revenu per capital, c’est-à-dire le revenu national brut divisé par le nombre d’habitants, qui est passé de 1238 dollars US en 2015 à 1467 dollars US en 2020 (par convention, cet indicateur est calculé en dollars US pour faciliter les comparaisons internationales) ».
Abdoulaye Daouda Diallo a affirmé que le taux de pauvreté a baissé de cinq points, passant de 42.8% en 2011 à 37.8% en 2018/2019. Sur le terrain de la lutte contre l’extrême pauvreté, les résultats obtenus sont, à son avis, encore plus encourageants puisque le taux est passé de 12.2% en 2011 à 6.8% en 2018/2019.
Sur la période 2023-2025, qui correspond au périmètre du Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle, il a annoncé que le taux de croissance moyen sera de 7.8%, avec un pic de 10.5% en 2023, à la faveur du démarrage de l’exploitation de nos gisements d’hydrocarbures.
« Sur la même période également, l’inflation se situera en moyenne à 3.8%. C’est un peu plus que le plafond fixé dans le cadre de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), lequel s’élève à 3%, mais on peut aisément faire le constat que notre pays est bien proche de la norme », a expliqué Abdoulaye Daouda Diallo, ministre des Finances et du Budget.
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