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Le bilan des victimes de l’agression israélienne s’alourdit à 8.306 Palestiniens tués

Le bilan des victimes de l’agression israélienne s’alourdit à 8.306 Palestiniens tués

– Parmi lesquels le ministère recense 3 457 enfants, et 2 136 femmes, selon une conférence de presse

Le ministère palestinien de la Santé à Gaza a annoncé, ce lundi, que le bilan des victimes de l’agression israélienne contre la bande de Gaza, depuis le 7 octobre, s’est alourdi à 8 306 Palestiniens tués, parmi lesquels 3 457 enfants.

C’est ce qui ressort d’une conférence de presse tenue par le porte-parole du ministère, Ashraf Al-Qudra, au complexe médical Al-Shifa dans la ville de Gaza.

Al-Qudra a déclaré que « Le bilan de l’agression israélienne sur la bande de Gaza s’est alourdi à 8 306 martyrs, dont 3 457 enfants et 2 136 femmes, et plus de 21 048 citoyens blessés à degrés divers, depuis le 7 octobre ».

« L’occupation a mis 25 hôpitaux hors-service dans la bande de Gaza et a pris pour cible 25 ambulances », a ajouté le porte-parole du ministère.

Et d’expliquer que « L’occupation a délibérément paralysé le mouvement des ambulances, afin qu’elles ne puissent pas accomplir leur devoir de secours des malades et des blessés ».

Al-Qudra a déclaré que « les forces de l’occupation ont commis 908 massacres dans la bande de Gaza ».

Il a également mis en garde contre la propagation d’épidémies telles que la varicelle parmi les personnes déplacées, à cause du manque d’eau dans les centres d’hébergement.

Les familles palestiniennes dans les centres d’hébergement manquent des produits de première nécessité, sur fond de guerre menée dans la bande de Gaza, où les approvisionnements en électricité, en eau, en carburant et en matériel médical ont été suspendus par Israël, selon la même source.

Depuis le début de la guerre, Israël a suspendu les approvisionnements produits de produire nécessité et en carburant aux habitants de Gaza, ce que les organisations internationales, dont Amnesty International, considèrent comme une pratique qui « pourrait constituer un crime de guerre ».

Al-Qudra a appelé les habitants de Gaza à « se rendre dans les hôpitaux pour donner du sang à cause du manque des quantités suffisantes pour sauver les blessés ».

Il a également appelé l’Egypte « à ouvrir le point de passage terrestre de Rafah pour permettre l’entrée de l’aide médicale et la sortie des Palestiniens blessés ».

Le porte-parole en a appelé aux organismes internationaux pour protéger les installations médicales de la bande de Gaza contre les frappes israéliennes, comme stipulé par le droit international.

Pour la 24e journée consécutive, l’armée israélienne continue de mener d’intenses frappes aériennes contre des quartiers résidentiels de Gaza, tuant plus de 8 306 personnes, dont 3 457 enfants et 2 136 femmes, et en blessant 21 048, selon le ministère palestinien de la Santé.

En Cisjordanie, 122 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre, sur fond d’une campagne d’arrestation massive de l’armée israélienne qui a détenu environ 2 000 Palestiniens, selon des sources officielles palestiniennes.

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