Chronique

L’autre Idy

Ce n’est pas toujours que les opinions concordent et se confortent. Surtout s’il s’agit du monde glauque de la politique.

Trop de roublardises, trop de mensonges, trop de mauvaise foi, trop de faux fuyants.

Trop de tartuferies, de mesquineries, de trahisons et de comédies.

Face à l’inéluctable mort, nous avons tendance à tout embellir par respect au défunt. Admettre que les gens fassent preuve de mauvaise foi pour ne pas blesser ou heurter des sensibilités.

Autoriser le mensonge en quelque sorte. Même si le défunt fut un salaud. En de telles circonstances, on voile tout à travers un manteau de pudeur.

Avec le décès du maire de Dalifort, Idrissa Diallo, pour une fois l’unanimité est faite. Dans le monde de la politique sénégalaise, le défunt maire restait une espèce en voie d’extinction.

Tout le monde concorde à dire qu’il était un homme de conviction et de principe! Fidèle également à un engagement politique. Un croyant qui a su faire preuve d’une grande dignité et d’un courage exceptionnel.

Perdre trois de ses enfants dans le naufrage du bateau « Le Joola » et tenir le coup pour mener un combat pour toutes les victimes de cette tragédie. Il faut être un homme bourré d’humanisme. Un roc !

L’unanimité faite autour du défunt Idrissa Diallo doit servir de leçons aux acteurs de la vie politique. Montrer au peuple que l’on peut faire la politique autrement.

Sans chercher à berner par des effets cosmétiques. Combattre l’urgence et faire en sorte que le peuple se retrouve dans les airs d’une belle ballade. Différente de la balade présidentielle.

Une autre façon de faire la politique pour tromper

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