– Dans une déclaration du général de brigade Al-Taher Abou Haja, conseiller médiatique du commandant en chef de l’armée, publiée par l’agence de presse soudanaise
L’armée soudanaise a annoncé avoir déjoué la tentative de coup d’État, qui a eu lieu dans le pays ce mardi, et avoir totalement pris le contrôle de la situation.
C’est ce qu’a déclaré le général de brigade Al-Taher Abou Haja, conseiller médiatique du commandant en chef de l’armée, dans un communiqué publié par l’agence de presse officielle soudanaise « SUNA ».
Abou Haja a déclaré dans une brève déclaration : “les forces armées ont déjoué la tentative de coup d’État et la situation est totalement sous contrôle“.
Pour sa part, l’agence « SUNA » a fait savoir que les autorités sécuritaires et militaires ont déjoué la tentative de coup d’Etat qui a eu lieu aujourd’hui à l’aube, ajoutant que « la tentative a été complètement déjouée et toutes les personnes impliquées ont été arrêtées ».
Plus tôt dans la journée du mardi, la télévision officielle soudanaise a annoncé une tentative de coup d’État, appelant la population à “la confronter“.
Plus tard, un membre du Conseil de souveraineté, Mohamed al-Faki Suleiman, a affirmé lors d’une déclaration à l’Agence Anadolu : “la situation est actuellement sous contrôle, car certaines des personnes impliquées dans la tentative de coup d’État ont été arrêtées et soumises à une enquête pour découvrir les détails de l’opération, ses cerveaux et ceux qui en sont derrière les exécutants“.
Et d’ajouter : “l’armée négocie actuellement avec les unités militaires du Corps des blindés de la région d’al-Shagara, au sud de Khartoum, qui ont participé au coup d’État, pour une reddition sans résistance afin d’éviter le recours à la force“.
Le 11 avril 2019, le commandement de l’armée a démis Omar el-Béchir (1989 – 2019) de ses fonctions, sous la pression des protestations populaires qui ont débuté vers la fin de 2018, dénonçant la dégradation des conditions économiques.
Depuis le 21 août 2019, le Soudan vit une période de transition de 53 mois, qui devrait se terminer par la tenue d’élections au début de l’année 2024. Durant cette transition, le pouvoir est partagé par l’armée, les forces civiles et les mouvements armés, signataires de l’accord de paix.
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