Le Congrès national africain (ANC), au pouvoir en Afrique du Sud depuis la fin de l’apartheid en 1994, est en mauvaise posture après trente ans d’hégémonie politique. Les résultats partiels des élections législatives, communiqués par la commission électorale, indiquent un recul significatif du parti.
À un tiers du dépouillement, les résultats montrent que l’ANC n’a obtenu que 42,31% des suffrages exprimés, bien en deçà de la majorité absolue qu’il détient actuellement au Parlement. Ce score marque une baisse notable par rapport aux élections précédentes, où l’ANC avait toujours réussi à maintenir une majorité confortable.
Mise en Garde de la Commission Électorale
La commission électorale a mis en garde sur le fait que les grandes villes, notamment Durban et Johannesburg, n’apparaissaient pas encore dans ce décompte. Ces métropoles pourraient influencer de manière significative les résultats finaux, mais les tendances actuelles suggèrent déjà une perte de confiance considérable de la part des électeurs envers l’ANC.
Le recul de l’ANC survient dans un contexte de mécontentement croissant face à la corruption, au chômage élevé et aux inégalités persistantes en Afrique du Sud. Le parti, qui a été un pilier de la lutte contre l’apartheid, a vu sa popularité s’éroder au fil des années en raison de scandales de corruption et d’une gouvernance inefficace.
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