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L’Algérie voit son rêve s’envoler après une élimination au scénario cruel: 1-2 face au Cameroun

Les Fennecs ont cru à la qualification jusqu’à la dernière seconde et un but de Toko Ekambi qui envoie le Cameroun au Mondial. Une terrible désillusion pour l’Algérie qui a vu son rêve s’envoler.

L’image de Djamel Belmadi en pleurs, à genoux sur le terrain, résume à elle seule la détresse d’une équipe d’Algérie inconsolable. Il faut dire que les Fennecs ont cru à la qualification après le but égalisateur signé Ahmed Touba à la 118e minute de jeu.

A quelques secondes de la fin de ce barrage, la qualification pour la Coupe du monde leur tendait les bras… Mais le Cameroun, battu à l’aller 1-0 et qui avait initialement pris les devants grâce à Choupo-Moting (22e), n’a jamais abdiqué et s’est qualifié au bout du temps additionnel suite à un but de Karl Toko-Ekambi (1-2, 120e+5).

Les supporters massés dans un Stade Mustapha-Tchaker à Blida où les Fennecs n’avaient jamais connu le moindre revers (31 succès, 6 résultats nuls depuis 2002), sont passés d’un immense rêve à un terrible cauchemar. En quelques secondes à peine, la liesse s’est transformée en un silence total d’un public médusé. Sous le choc.

« On est effondré. On a mis notre vie entre parenthèses pour ce match. Pour notre pays, notre peuple. Le ciel nous est tombé sur la tête. C’est du football, c’est du sport. Mais c’est toute notre vie, en même temps », a expliqué Djamel Belmadi en conférence de presse. Le sélectionneur d’une formation algérienne championne d’Afrique 2019, mais piteusement éliminée lors de la dernière édition de la CAN, misait tout sur ce Mondial. Un barrage finalement fatal à leurs ambitions.

Les Fennecs vont devoir s’en relever
« Je ne sais pas si on a failli mentalement. À dix secondes d’un Mondial, c’est sûrement un problème de concentration, de lucidité. (…) On n’a jamais été mis en danger, jamais dominé, sauf sur coups de pied arrêtés et ces dix secondes », a-t-il regretté.

« Le château de cartes s’effondre. Tout le monde est abattu. On ne se voyait pas ne pas y aller. Quelle cruauté de finir comme cela à 10 secondes de la fin », a insisté un Belmadi qui ne peut que reconnaître qu’il sera extrêmement compliqué pour son équipe de se « remettre » de ce « mauvais scénario ». Mais que ce soit avec ou sans lui à l’avenir, il veut tout de même croire en des jours meilleurs pour les Fennecs.

Jean Louis Verdier - Rédacteur en Chef Digital - Paris- Dubaï - Hong Kong dakarecho@gmail.com - Tél (+00) 33 6 17 86 36 34 + 852 6586 2047

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