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L’affaire du meurtre de l’adjudant Tamsir Sané, le verdict connu le 2 juillet

Le chef de la bande, Idrissa Sow, a nié avoir tué le commandant de brigade. L’homme indique qu’il avait avoué sous la torture. Idrissa a même montré des cicatrices sur son corps comme étant des séquelles du traitement qui lui avait été infligé durant l’enquête préliminaire.

De leur côté, les gendarmes ont incriminé Idrissa Sow comme étant le tueur du commandant de brigade. Mais, la défense a tiré à boulets rouges sur les enquêteurs. Car, soutiennent-ils, aucune expertise balistique n’a été faite pour identifié l’arme qui aurait tué l’adjudant.

Sur la géolocalisation, même si des moments de relations téléphoniques ont été donnés, mais les conversations devraient également être présentées en audio. Les avocats de la défense, Maitre Ciré Clédore Ly, Corneille Badji et autres Abdoulaye Séne, ont rejeté en bloc les accusations portés sur leurs clients, car, aucune preuve manifeste n’a été démontrer pour affirmer l’inculpation de la bande à Idrissa.

Mais, dans son réquisitoire, le maitre des poursuites à requis la perpétuité pour les présumés.

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