Bénin

L’activiste nigérian Sunday Igboho libéré de prison

– Mais il est mis sous contrôle judiciaire, donc, ne peut quitter le Bénin.

Le séparatiste nigérian de la tribu Yoruba, Sunday Igboho, a été libéré de la prison civile de Cotonou au Bénin, lundi, « mais le dossier n’est pas totalement clos », a rapporté, mardi, le site « Béninweb TV ».

Selon la même source, l »’activiste Nigérian est libre, mais il mis sous contrôle judiciaire ».

Le site béninois « 24haubenin.info » a souligné que « l’activiste nigérian a été libéré pour des raisons de santé » et, comme il a été mis sous contrôle judiciaire avec des obligations, « il ne doit pas, entre autres, voyager, sortir de la résidence sans autorisation et recevoir qui il veut à son domicile ».

Il avait été arrêté le 19 juillet 2021 à l’aéroport de Cotonou au Bénin, alors qu’il était en partance pour l’Allemagne.

Selon les autorités nigérianes qui avaient souhaité son extradition, Sunday Adeyemo, également connu sous le nom de Sunday Igboho, était recherché par la police nigériane pour atteinte à la sûreté de l’État.

Il prônait la création d’un autre État qui représenterait la communauté Yoruba au Nigeria.

Le Nigeria accuse Adeyemo de stocker des armes, d’appeler à l’éclatement du pays et d’inciter aux massacres ethniques.

Mais ses partisans affirment qu’il est un prisonnier politique persécuté pour avoir défendu les membres de son ethnie Yoruba, attaqués par des bergers Fulani.

Au Bénin, les autorités l’avaient accusé d’être entré illégalement dans le pays et d’avoir planifié des troubles, mais il avait nié ces accusations.

Il avait fui le Nigéria après une descente de la police secrète nigériane à son domicile, début juillet 2021, au cours de laquelle deux de ses associés avaient été tués.

Adeyemo a acquis une certaine notoriété dans son pays le Nigéria en octobre 2020 lorsqu’il a profité du jour de l’indépendance du Nigeria pour appeler à la création d’une république Yoruba indépendante, bien que cette idée ait été largement tournée en ridicule.

Mais il est, depuis, devenu une figure nationale après s’être placé au cœur de l’un des conflits les plus meurtriers du pays – les affrontements entre les éleveurs Fulani et d’autres groupes, pour l’accès aux terres et aux droits de pâturage.

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