Bons sentiments, dialogues épuisés et épuisants, intrigue en marche accélérée, plombent cette mini-série sur le Sénégal au temps des colonies.
La vie des colons au Sénégal à partir de 1930. L’idylle entre une jeune journaliste noire et un militaire français. Les petits trafics des colonies invisibles aux yeux de la métropole.
Les bénéfices engendrés sur le dos des paysans sénégalais. L’expropriation des terres. Les gentils et les méchants (et c’est d’autant plus simple quand il y a la trame d’une guerre en toile de fond). Voilà le tableau manichéen – agrémenté par un titre qui suit la même logique – proposé par France 3 jeudi 10 décembre.
La vie des colons au Sénégal à partir de 1930. L’idylle entre une jeune journaliste noire et un militaire français. Les petits trafics des colonies invisibles aux yeux de la métropole. Les bénéfices engendrés sur le dos des paysans sénégalais. L’expropriation des terres.
Les gentils et les méchants (et c’est d’autant plus simple quand il y a la trame d’une guerre en toile de fond). Voilà le tableau manichéen – agrémenté par un titre qui suit la même logique – proposé par France 3 jeudi 10 décembre.
Intrigues rapides et fatigantes
Black and white avait pourtant toutes les cartes en main pour devenir une mini-série (de quatre épisodes) intelligente et originale. Elle aurait pu contribuer à la critique du passé colonial de la France mais elle a choisi de se fournir en dialogues exsangues, en intrigues rapides et fatigantes, en scènes courtes et décousues.
On en retient toutefois des anecdotes, très certainement tirées d’archives, qui ont le mérite de ne pas faire totalement basculer la série dans le grotesque.
France 3. Deux épisodes sur quatre. À partir de 21 h 05.
