– La maladie hautement infectieuse avant contaminé 200 millions d’oiseaux dans le monde l’an dernier et les autorités sanitaires craignent une possible transmission à l’homme
Le ministère gambien de l’Agriculture a confirmé, ce jeudi, la détection d’un cas de la grippe aviaire H5N1, hautement pathogène, dans une réserve naturelle abritant des oiseaux sauvages, d’après un communiqué rapporté par l’agence de presse britannique Reuters.
Moins d’une semaine auparavant, le Sénégal, pays frontalier de la Gambie, avait signalé une épidémie de grippe aviaire dans un élevage de volailles.
À la suite des rapports faisant état de décès inhabituels d’oiseaux sauvages dans la réserve d’oiseaux de Tanji en Gambie, les autorités ont prélevé des échantillons et les ont envoyés à un laboratoire à Dakar qui a confirmé l’infection à l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) du type H5N1, selon un communiqué rendu public dans la journée du mercredi.
Les autorités gambiennes ont indiqué œuvrer afin de réduire les risques de transmission de l’infection par la maladie depuis les oiseaux sauvages aux élevages domestiques.
L’influenza aviaire ou grippe aviaire, avait infecté 200 millions d’oiseaux l’an dernier, quand elle a commencé à se propager dans le monde et les autorités sanitaires craignent une possible transmission à l’homme.
Le premier foyer d’infection à la grippe aviaire avait été signalé le 18 mars dernier dans une ferme du village de Potou, près de la ville de Louga, au Sénégal, non loin du Parc National de la Langue de Barbarie, où 500 oiseaux sont morts des suites de la maladie.
Pour tenter d’endiguer la propagation de l’infection, les autorités ont abattu les 11 400 volatiles de la ferme. Le Sénégal avait également signalé la mort de plus de 1 700 oiseaux sauvages à cause de la grippe aviaire.
