Dakar-Echo

La France élargit la quarantaine obligatoire aux passagers de sept pays, dont la Turquie, les Emirats et le Qatar

La France élargit la quarantaine obligatoire aux passagers de sept pays, dont la Turquie, les Emirats et le Qatar

Après le Brésil, l’Inde, l’Argentine, le Chili et l’Afrique du Sud, sept nouveaux pays sont désormais concernés par des mesures de quarantaine. Il s’agit de la Turquie, du Bangladesh, du Sri Lanka, du Pakistan, du Népal, des Emirats Arabes Unis et du Qatar.

« Nous allons faire rentrer plusieurs autres pays dans la liste, des pays qui font l’objet de mesures de quarantaine et de contrôle plus importantes », avait annoncé dès mercredi Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, à propos de mesures qui s’appliqueront « dès la fin de la semaine ».

Ainsi, le gouvernement révèle ce vendredi que les passagers en provenance de Turquie, du Bangladesh, du Sri Lanka, du Pakistan, du Népal, des Emirats Arabes Unis et du Qatar, sont désormais également concernés par une obligation de mise en quarantaine, dès leur arrivée sur le sol Français.

Jusque-là, seuls cinq pays, l’Inde, le Brésil, l’Argentine, le Chili et l’Afrique du Sud – ainsi que de la Guyane -, étaient concernés par ces mesures, pouvant faire l’objet de contrôles sur le lieu de l’isolement.

Les voyageurs en provenance de ces territoires doivent justifier à leur arrivée d’un test PCR de moins de 36 heures. Sur ce point, « une tolérance sera accordée ce week-end pour les nouveaux pays concernés », a indiqué une source gouvernementale. Les passagers devront déclarer à la compagnie aérienne leur lieu de quarantaine en France, justificatif à l’appui. La mesure, d’une durée de dix jours, s’assortit cependant d’une permission de sortie entre 10 heures et midi.

Tout contrevenant s’expose à une amende de 1000 à 1500 euros en cas de récidive. Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal avait indiqué mercredi que « 1500 contrôles » avaient déjà été effectués « auprès des personnes en quarantaine et 141 personnes verbalisées ».

« Les notifications diplomatiques sont en train d’être faites et évidemment nous prévenons premiers les concernés avant de le communiquer publiquement », avait justifié mercredi Gabriel Attal, pour expliquer son impossibilité de divulguer le nom de ces pays pour l’heure. « Nous ne pouvons prendre à la légère le risque de nouveaux variants », a-t-il justifié.

Articles similaires

Laisser un commentaire