– La demande sur les vols de passagers a baissé de 74,7 %, selon un rapport de l’Association du transport aérien international (IATA).
Les données de l’Association du transport aérien international (IATA) ont montré que la demande mondiale sur le fret aérien a augmenté de 9 % en février dernier, par rapport au même mois de 2019, dépassant ainsi les niveaux antérieurs au déclenchement de la pandémie de coronavirus.
L’Association a déclaré, dans un rapport publié mercredi, que la demande avait augmenté de 1,5 % sur une base mensuelle par rapport à janvier 2021.
Selon le rapport, les volumes du fret aérien sont désormais revenus aux niveaux de 2018, avant la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine.
Les comparaisons entre les résultats mensuels pour 2021 et 2020 étant faussées par l’impact exceptionnel de la pandémie, février 2019 devient, de ce fait, le schéma de référence normal à suivre concernant la demande de fret pour les futures comparaisons, selon le rapport.
D’après le rapport, toutes les régions du monde ont enregistré une amélioration de la demande de fret aérien par rapport aux niveaux d’avant la pandémie, seule l’Amérique latine a fait exception en revoyant sa demande à la baisse.
En ce qui concerne la demande mondiale sur les vols de passagers, les données indiquent une baisse de 74,7 % en février dernier, par rapport au même mois de référence en 2019.
Selon les données, l’ensemble de la demande locale a diminué de 51 % par rapport au mois de février 2019. Cela s’explique surtout par la faiblesse persistante de la demande en Chine.
Le rapport a fait savoir que : «Le mois de février n’a montré aucun signe de reprise de la demande sur les voyages aériens internationaux».
Dans un rapport précédent, l’IATA a revu ses prévisions à la hausse concernant les pertes de trésorerie pour les compagnies aériennes mondiales en 2021, à 95 milliards de dollars, selon un scénario pessimiste, alors que les estimations précédentes tablaient sur le chiffre de 48 milliards de dollars.
La crise du coronavirus a posé un défi de survie à l’industrie aérienne face à une baisse des revenus de 500 milliards de dollars, dégringolant des 838 milliards de dollars en 2019 à 328 milliards en 2020.
* Traduit de l’arabe par Mounir Bennour.
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