Top départ ce mercredi d’une aventure un peu folle ! 100 ans après la fameuse « Croisière Noire » d’André Citroën, un ancien pilote du Rallye Dakar va traverser le continent africain à bord d’une minuscule voiture électrique : la Citroën Ami, qui se conduit sans permis.
Après la « Croisière Noire » de 1924, place à la « Croisière Verte » : quatre Citroën Ami s’élancent symboliquement ce mercredi à 12H30 du Mondial de l’Auto à Paris, direction Marseille, puis embarquement pour le Maroc, avant un long périple entre Ouarzazate et le Cap en Afrique du Sud. Soit 14.000 km en mini-véhicules électriques. Avec un défi majeur : recharger les batteries.
L’importance d’être « totalement autonome »
Avec sa carrosserie en plastique, ses 2,40 m de long et son mètre quarante de large, l’Ami ressemble plus à un pot de yaourt qu’à une voiture de rallye. Pourtant, c’est au volant de ce petit véhicule électrique qu’Eric Vigouroux, une quinzaine de Dakar à son actif, compte parcourir l’Afrique, du nord au sud, comme les autochenilles de la Croisière Noire en 1924. Par rapport à la voiture d’origine, des modifications ont été apportées : autonomie supérieure, roues plus larges, châssis renforcé, etc… Mais le challenge numéro 1 est celui de l’alimentation électrique.
« Moi, ce qui m’intéressait, c’est de faire une expédition dans l’esprit d’André Citroën, c’est-à-dire une expédition totalement autonome », a confié Eric Vigouroux au micro d’Europe 1. « Il fallait absolument qu’on soit capable de fabriquer notre propre électricité quand on en aura besoin. Donc c’est pour ça qu’on a développé des minicentrales solaires portables qui sont constituées de 40 panneaux solaires placés à la place du siège passager », a-t-il poursuivi avant de raconter une journée type prévue.
200 km par jour
« La journée type : on se lève à 6h30 du matin, on roule 3 heures jusqu’à 9h30, on fait 100 km. Là, on déploie nos panneaux solaires au moment où le soleil commence à monter pendant effectivement 5 à 6 heures pour faire le plein de nos batteries et on refera 100 km en fin d’après-midi », a conclu Eric Vigouroux. Soit 200 km par jour à une vitesse moyenne de 45 km/h, pour une arrivée espérée au Cap mi-janvier.
Eric Vigouroux et ses trois complices, chacun au volant de leur Ami, comptent aussi profiter des sites de production d’énergie renouvelable qui existent en Afrique pour recharger plus rapidement les batteries.
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