La Commission des stupéfiants (CND), le principal organe de prise de décision des Nations unies pour le contrôle des drogues, a retiré mercredi le cannabis de sa liste des drogues les plus dangereuses, qui compte notamment l’héroïne et les opioïdes synthétiques.
Le cannabis est soumis à la Convention unique sur les stupéfiants de 1961 et était, jusqu’ici, inclus dans une catégorie permettant son interdiction pour cause de « propriétés particulièrement dangereuses ».
Cette modification, sur base d’une recommandation de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), a été soutenue par 27 États contre 25. Un État s’est abstenu.
Ceci ne constitue pas une légalisation du cannabis, qui reste parmi les substances « hautement addictives et susceptibles de faire l’objet d’abus », ce qui signifie que sa production et sa commercialisation restent réservées aux usages scientifiques et médicaux selon la loi internationale.