La Chine a annoncé vendredi renforcer ses contrôles vis-à-vis des personnes et des biens susceptibles d’avoir été en contact avec le mpox, après l’alerte de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) face à cette maladie.
Le mpox, anciennement connu sous le nom de variole du singe, est une maladie virale qui se propage de l’animal à l’homme. Elle se transmet aussi via un contact physique étroit avec une personne infectée par le virus.
Elle se caractérise notamment par des pustules et de la fièvre.
Les personnes provenant de pays ou de régions touchées par le mpox et « qui ont été exposés à des cas » de la maladie ou qui « en présentent des symptômes » doivent « prendre l’initiative de se déclarer aux douanes » lors de leur arrivée en Chine, ont indiqué dans un communiqué les douanes chinoises.
« Les agents des douanes prendront des mesures médicales et procéderont à des échantillonnages et à des tests conformément aux procédures », ont-elles précisé.
Par ailleurs, les véhicules de transport, conteneurs ou marchandises provenant de zones touchées « et qui sont contaminés ou sont susceptibles d’avoir été contaminés » doivent être désinfectés, selon le communiqué.
Ces mesures sont en place à partir de vendredi et pour six mois.
La Suède a signalé jeudi un premier cas d’un variant plus contagieux et dangereux du mpox, maladie qui a fait au moins 548 morts depuis le début de l’année en République démocratique du Congo (RDC), le pays le plus touché.
L’OMS a indiqué que d’autres cas importés de mpox étaient susceptibles d’être détectés prochainement en Europe.
Elle avait déclenché mercredi son niveau d’alerte le plus élevé au plan international face à la résurgence des cas sur le continent africain.
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