La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest a exprimé mercredi sa « ferme condamnation » des attaques djihadistes qui ont frappé la veille Bamako, capitale du Mali qui a annoncé cette année quitter l’organisation.
La CEDEAO « tient à réaffirmer sa condamnation de toute attaque terroriste qui menace la paix et la sécurité des populations de la région ouest-africaine », dit-elle dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux.
Elle « souhaite réitérer son ferme engagement en faveur de toute initiative » favorable à la paix.
Bamako a été le théâtre mardi d’attaques inédites depuis des années dans la capitale et revendiquées par les djihadistes affiliés à Al-Qaïda. Le bilan humain reste indéterminé.
Le Mali, plongé dans une crise multidimensionnelle profonde depuis 2012, a rompu avec la CEDEAO en janvier en même temps que ses voisins burkinabè et nigérien.
Les trois pays, confrontés à des problématiques communes et dirigés par des régimes militaires à la suite de putschs successifs depuis 2020, accusent la CEDEAO de ne pas les avoir soutenus face au jihadisme et d’être inféodés à l’ancienne puissance coloniale française.
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