Faits divers

Koffi Olomidé relaxé en appel au bénéfice du doute mais condamné à 18 mois avec sursis pour séquestration

Koffi Olomidé, star de la rumba congolaise, a été relaxé lundi en appel des chefs d’accusation d’agressions sexuelles sur quatre de ses ex-danseuses, mais condamné à 18 mois d’emprisonnement avec sursis probatoire de trois ans pour les avoir séquestrées lors de ses tournées en France.

La relaxe sur les agressions sexuelles est « prononcée au bénéfice du doute », a expliqué la présidente de la 7e chambre correctionnelle de la cour d’appel de Versailles, évoquant notamment des « déclarations évolutives, parfois contradictoires » des plaignantes.

En revanche, la séquestration « ne fait aucun doute », avec des plaignantes « privées de toute liberté et surveillées de manière constante » entre 2002 et 2006 dans un pavillon de banlieue d’Asnières-sur-Seine.

Dans cette affaire qui dure depuis plusieurs années, le parquet général avait requis huit ans d’emprisonnement contre le chanteur, rejugé en appel à Versailles pour avoir abusé de quatre de ses danseuses, séquestrées dans un pavillon qu’il louait à Asnières (Hauts-de-Seine), entre 2002 et 2006.

Jugé en première instance, en 2019, à Nanterre, le chanteur aujourd’hui âgé de 65 ans avait été condamné à deux ans de prison avec sursis, pour les atteintes sexuelles imposées à une seule des quatre plaignantes. Une peine bien en deçà des réquisitions d’alors, de sept ans, qui avait conduit le parquet à faire appel de la décision.

Jean Louis Verdier - Rédacteur en Chef Digital - Paris- Dubaï - Hong Kong dakarecho@gmail.com - Tél (+00) 33 6 17 86 36 34 + 852 6586 2047

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