Dakar-Echo

Incurie

Incurie

Ou bien on nous ment, ou bien tout se résume à une belle comédie. Une farce que l’on nous joue depuis l’apparition de ce vilain virus.

On nous dit que le variant indien est plus néfaste et contagieux que le virus originel. De quoi faire peur et pousser les pauvres gens à se barricader pour se protéger comme au temps de la peste espagnole.

Pour moins de 10 cas, le pays était en état d’urgence. On nous avait invités à respecter les gestes barrières. A ne plus se donner des bécots, à s’éloigner de nos conquêtes. Nous priant même de rester à domicile.

Il y avait eu aussi des restrictions dans les bus et autres moyens de transport. Des policiers se faisant menaçants pour faire respecter le port du masque et les rassemblements. Une véritable hystérie s’était installée.

Et voilà que, ces dernières semaines, subitement, les cas grimpent. 3552 cas et 28 décès en 10 jours. L ‘effet de la troisième vague encore appelée « vague Macky Sall ».

De quoi créer la panique ? Rien de tout cela. On vit comme si on avait vaincu le vilain virus.

La faute à qui ? A celui qui avait ouvert la voie, faisant croire à son peuple que le virus ne circulait plus. A présent, son appel à la prudence résonne sur un mur hermétique.

Leur discours, à toutes ces autorités, sont d’une vacuité extraordinaire. Pour cause, elles ont les mains liées du fait de leurs propres turpitudes.

Le peuple, plutôt que de se prémunir contre le mal, ricane, tire la langue, rappelant à son Chef que c’est lui qui est venu piétiner ses propres lois.

Le dos au mur, il est obligé d’assister en spectateur à l’explosion des cas. Bien entendu, les caisses de l’Etat vont en souffrir.

Preuve également de l’incurie des autorités, des citoyens attendent désespérément leur deuxième dose du vaccin. Celle qui est censée les prémunir du variant indien.

Ceux qui se ruent dans les centres de santé s’entendent dire qu’il n’y a plus de doses. Un véritable casse-tête auquel les praticiens ne comprennent rien.

Des praticiens désabusés qui semblent laisser le vilain rôle à l’administration. Particulièrement aux politiques par qui tout est arrivé. Depuis, vous avez entendu le professeur Seydi ?

Le pauvre ! Il est loin des écrans des télévisions pour essayer de réparer les dégâts causés par ceux qui s’affichent avec ostentation. Vous voulez un dessin ?

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