Le nouveau Premier ministre Michel Barnier a fixé vendredi parmi ses priorités de « maîtriser les flux migratoires avec des mesures concrètes », revaloriser le travail et ne pas augmenter la dette de la France, dans sa première interview sur TF1.
Le chef du gouvernement, nommé jeudi, a également cité les services publics qui « sont aussi un besoin immense dans les quartiers urbains, mais dans les campagnes aussi », reprenant ainsi les grandes lignes du « pacte législatif » présenté par son parti Les Républicains en juillet, dont il a besoin du soutien à l’Assemblée.
« Je pense aux déserts médicaux et je pense naturellement à la santé et au logement », a-t-il affirmé, ajoutant la dette écologique dans ses priorités.
Interrogé sur le déficit public abyssal, qui devrait se creuser encore à 5,6% du PIB cette année, le Premier ministre a répondu : « Face à cette urgence, je ne m’interdis pas une plus grande justice fiscale ».
« Je vais (m’) efforcer, avec les différents ministres qui seront nommés, de mieux maîtriser, de mieux utiliser l’argent public et de m’appuyer sur des services publics, parce que nous avons besoin de services publics efficaces », a-t-il ajouté.
« Il faut aussi de la croissance, la croissance (…) elle ne tombe pas du ciel, elle ne vient pas de l’administration, elle vient des entreprises, petites grandes ou moyennes, des agriculteurs, des pêcheurs, de notre commerce extérieur, du rôle des Français de l’étranger (…), de nos départements et de nos régions d’outre-mer », a complété Michel Barnier.
« Il y en a marre de faire des chèques en blanc sur les générations futures, à propos de l’écologie comme à propos des finances publiques », a-t-il développé.
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