Kenya

Il suçait le sang de ses victimes avant de les tuer

En cinq ans, ce «vampire» a tué au moins une dizaine d’enfants, de 12 à 13 ans.

Depuis plusieurs semaines, la police kényane était sous pression. Deux enfants disparaissaient par jour. Mercredi 14 juillet, deux corps d’enfants ont été retrouvés dans une zone boisée de la capitale Nairobi. Masten Milimo Wanjala, 20 ans, a été arrêté mercredi pour ces meurtres.

D’après la police, l’homme a admis l’assassinat d’au moins une dizaine d’enfants ces cinq dernières années. Ses victimes, âgées de 12 à 13 ans, étaient droguées et vidées de leur sang, certaines d’entre elles ayant été étranglées, selon la police.

Le tueur «suçait le sang de leurs veines avant de les exécuter»
«Wanjala a massacré seul ses victimes de la manière la plus impitoyable, parfois en suçant le sang de leurs veines avant de les exécuter», a déclaré la Direction des enquêtes criminelles (DCI) sur Twitter, qui le décrit comme un «vampire assoiffé de sang».

Selon la police, la première victime de Wanjala était une fillette de 12 ans, enlevée il y a cinq ans dans le comté de Machakos, dans l’est de Nairobi. Le meurtre de sa victime suivante avait suscité de vives protestations dans l’ouest du Kenya, où les habitants avaient incendié la maison d’une personne qu’ils soupçonnaient d’avoir tué le garçon.

«Dans un récit précis et éprouvant, le meurtrier a raconté des détails terribles sur la façon dont il a attiré ses victimes dans ses griffes de tueur avant d’arracher la vie de ces enfants innocents», a précisé la DCI sur Twitter.

Les restes de certains enfants «ont été jetés dans des fourrés», d’autres «abandonnés dans les égouts de la ville», a-t-elle affirmé, ajoutant que les corps de plusieurs autres enfants dont on craint qu’ils aient été tués par Wanjala n’ont pas encore été retrouvés.

En 2009, Philippe Onyancha, 32 ans, avait été arrêté pour des faits similaires sur des femmes. «Je ne peux pas dire que je ne connaissais aucune de ces victimes, car quand j’avais ce besoin de boire du sang, j’allais droit vers ma cible», avait déclaré à la presse le meurtrier.

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