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Idrissa Gana Gueye héroïque, le PSG qualifié pour les demi-finales de la Ligue des Champions

Malgré sa défaite contre le Bayern Munich mardi soir (0-1) au Parc des Princes, le PSG s’est qualifié pour les demi-finales de la Ligue des champions. Un match frustrant pour les Parisiens de Neymar, malheureux dans la finition, dominés mais loin d’être inoffensifs. Voici les tops et les flops de la rencontre.

Le PSG a fait tomber le champion d’Europe en titre ! Battus mardi soir par le Bayern Munich (0-1) au Parc des Princes, les Parisiens se sont qualifiés pour les demi-finales de Ligue des champions grâce au résultat du match aller (2-3) en Allemagne. De Dagba à l’inefficacité offensive des coéquipiers de Neymar, retrouvez les tops et les flops de la rencontre.

Les tops
Gueye, partout, tout le temps

S’il n’a pas été élu homme du match -Neymar a eu cet honneur- Idrissa Gueye aura montré qu’il était l’homme fort du milieu parisien en l’absence de Marco Verratti, trop juste pour la rencontre après avoir contracté le Covid-19. Dans la récupération comme dans la transmission, l’international sénégalais a éteint la doublette David Alaba-Joshua Kimmich. Toujours juste dans ses décisions, défensives et offensives, Gueye a permis au PSG de faire déjouer le Bayern Munich, qui n’a pas réussi à maîtriser le match comme il l’aurait voulu. Maintenant, il faudra reproduire cette prestation (déjà aperçue à l’aller, entre autres) dans les futurs grands rendez-vous parisiens.

Dagba, imprenable sur son côté

Une nouvelle fois titularisé sur la droite à la place d’Alessandro Florenzi, lui aussi touché par le coronavirus, Colin Dagba a été brillant dans son couloir. Lui, le jeune joueur formé au PSG, n’a pas bronché une seule seconde face aux courses imposées et répétées par l’ancien Titi parisien Kingsley Coman. Il n’a pas laissé respirer son compatriote, bloquant ses feintes de frappe, ses centres et ses accélérations. Souvent critiqué par ses supporters, souvent à raison, l’international espoirs a prouvé à son entraîneur, Mauricio Pochettino, qu’il pouvait compter sur lui pour lui donner des maux de tête au moment d’aligner son onze de départ.

Alors oui, le Bayern Munich est éliminé. Mais oui, les Bavarois ont remporté la seconde manche au Parc des Princes. La faute, pour les Parisiens, à un grand Manuel Neuer. Encore décisif dans son rôle de libero, le portier allemand n’a pas commis les mêmes erreurs qu’au match aller. Mais oui, il faut le dire, mardi soir, l’international de la Mannschaft avait les dieux du football à ses côtés. Dans ce cas-là, les poteaux. Neymar a heurté deux fois les montants avant le seul but de la rencontre inscrit par le Bayern. Neuer a provoqué sa chance, mais il repart la tête basse, marqué par les regrets du match à l’Allianz Arena.

Les flops
Coman, absorbé

Dévoré dans la combativité par son adversaire sur son côté, Kingsley Coman n’a jamais réussi à allumer la mèche, trouver la faille. Si sa vitesse a fait des différences, comme toujours, son manque de réalisme dans les derniers mètres peut lui laisser un goût amer. Des centres imprécis, un positionnement trop aléatoire et, au final, l’impression globale d’avoir raté un match qu’il avait réussi, la saison passée, buteur en finale (1-0) contre le PSG. Coman aurait pu faire la différence, mais, en l’absence de Robert Lewandowski, l’international français s’est écroulé sous le poids des responsabilités.

Draxler, encore déçu

Très en vue la semaine dernière à l’aller, Julian Draxler s’est éteint au Parc. Dans le même système, au même poste, tout était réuni pour que l’Allemand fasse un bon match sur le côté gauche. Mais il a manqué d’envie, de grinta, pour réussir à briller dans une rencontre où bien défendre était le maître-mot des Parisiens. Logiquement remplacé par Moïse Kean après l’heure de jeu, Draxler pourrait payer sa nonchalance apparente sur le terrain lors des prochaines rencontres au profit de l’Italien.

L’efficacité parisienne
Paris qualifié, mais Paris frustré. Avec dix tirs, et le double en occasions, les Parisiens n’ont pas réussi à marquer dans leur stade. Les deux montants touchés par Neymar, le manque de lucidité de Kylian Mbappé, les passes légèrement trop longues d’Angel Di Maria : le PSG n’a pas réglé la mire. Et, heureusement pour lui, il n’a pas à la regretter comme ça a déjà été le cas par le passé. Avec plus de réalisme, le club de la capitale peut faire trembler (si ce n’est pas déjà le cas) n’importe quel adversaire. Alors, rendez-vous en demi-finales… 

Hugo QUENNEHEN.

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