Chronique

Horrible

Eclaircie dans la grisaille des jours monotones depuis le mois de mars de cette horrible année qui s’achève.

Le monde s’est réveillé dans l’euphorie, balançant aux orties masques et bouteilles de gels qui vous compliquent la vie.

Une fichue pandémie qui nous oblige à fouler au pied les règles barrières qui nous éloignent des doux câlins primesautiers.

Que la vie pouvait être belle sans ce salaud de Covid-19 qui a pris le monde au collet depuis bientôt 10 mois, coagulant tous les efforts.

Et pourtant, las de voir le virus ankyloser l’économie du pays, le Chef avait appelé son peuple à vivre avec. On l’avait pris au mot et commencé même à danser le tango avec lui.

Une belle Tabaski, un radieux Magal et d’autres célébrations religieuses toutes aussi éblouissantes sans qu’il y ait eu des milliers de morts.

Juste une centaine au lendemain de ces événements religieux. Alors qu’on croyait le salaud vaincu, voilà qu’il se manifeste. On nous dit — comme en Europe — qu’il est devenu plus meurtrier, plus violent, plus racoleur, plus rageur. belle supercherie ! Cette deuxième vague, c’est plutôt la marque de notre imprévoyance.

Notre carence. La conséquence de la monstrueuse déliquescence de notre système sanitaire. Mais voilà, si les autorités sont si soucieuses de notre devenir, les citoyens semblent faire peu cas de leur propre santé.

En fait, tout le monde râle dans ce pays. Ils veulent tous se faire des sous.

Les musiciens comptent faire la fête, les lutteurs retrouver l’arène pour ne pas replonger dans les vicissitudes de la vie.

Et les « khew » se poursuivent de plus belle. A part toutes ces incartades, joyeux Noël !

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