Dakar-Echo

Hommage au Doyen Majib SENE – Par Cheikh Hamidou Kane

Hommage au Doyen Majib SENE – Par Cheikh Hamidou Kane

C’est avec beaucoup d’émotions que j’ai lu le message adressé à vos lecteurs en cette fin d’année 2024 et à l’aube de l’année 2025.

Force est de rappeler que depuis quelques jours, il m’est venu l’idée d’écrire un texte pour rendre hommage au Doyen Majib Sene.

Écrire sur ce monument du journalisme et de la culture n’est pas chose aisée. Sans doute, la raison de mon hésitation et du retard de ce texte.

Commencer n’a pas été facile pour moi, tellement les mots circulaient dans mon esprit tel un tourbillon ou une mer agitée.

C’est avec beaucoup de plaisir que je lis vos chroniques qui s’emploient à rendre hommage à d’illustres Sénégalais parfois inconnus de la jeune génération.

Témoin de l’histoire et acteur du présent avec des mots justes, pleins de générosité, vous avez écrit des centaines de chroniques sur vos concitoyens, défunts et contemporains.

Certainement, d’autres avant moi vous ont rendu hommage.
Cependant, j’ai senti la nécessité de le faire en mon nom propre et au nom de vos milliers de lecteurs.

La première fois que je vous ai vu, c’était à Sorano lors du Gala de la Fondation Solidarité Partage de Mme Elisabeth Diouf en 2016.

La salle n’était certes pas pleine, mais remplie d’invités de marque qui étaient tous présents pour témoigner leur amitié et leur fidélité au président Abdou Diouf et à son épouse.

Ce jour-là, j’étais accompagné de mon père Saliou GAYE, ami et cousin du deuxième Président du Sénégal.
Dans ce haut lieu de la culture sénégalaise créé par le poète- président , Léopold Sédar Senghor, j’apercevais de loin, le maître de cérémonie, un homme drapé d’un joli grand boubou et d’un bonnet blanc, avec une élégance et une éloquence sans commune mesure.

Tout commença ce jour-là !
J’ai eu également le plaisir de lire votre livre, » Abdou DIOUF : le destin d’un homme » publié en 1996 et préfacé par son ami et ancien Premier Ministre, Habib THIAM.

Depuis lors, je ne cesse de vous lire.

Je sais que je ne serai jamais à votre hauteur, mais par devoir, j’ai voulu écrire ce texte pour rendre hommage à un monument du journalisme et de la plume.

Cheikh Hamidou Kane

Articles similaires

Laisser un commentaire