Billet

Grèves et autres…

Après les syndicalistes de l’enseignement élémentaire et secondaire désavoués par la plupart des élèves désireux de reprendre les cours, leurs compères de la Santé se signalent à l’opinion pour s’atteler à une autre grève.

Ces messieurs qui pensent plus à leurs indemnités que tout le monde leur reconnait même par le gouvernement qui tarde à s’exécuter pour le payement, ne perdent rien pour réclamer ces dus.

Nous tous savons qu’un protocole signé doit être respecté mais si l’argent est indisponible ou insuffisant du fait du nombre assez important de prétendants à ces indemnités, que faut-il faire ?

Je trouve que c’est le comble quand les personnels de santé réclament des indemnités qu’ils sont loin de mériter. Ou alors très peu d’entre eux qui ont des cœurs en or, prenant véritablement soin des malades et de leurs accompagnants.

Autant dire tout de suite qu’ils sont loin de faire légion. Tous les syndicalistes ne déclenchent pas une grève au hasard. Ils pensent toujours au contexte qu’ils pensent favorable avant de lancer une grève.

D’ailleurs la plupart de ces syndicats sont contrôlés et sont à l’écoute d’un leader politique. Après l’Ecole publique et la Santé personne ne s’étonnera de l’irruption d’autres syndicalistes dans ces cycles de grève.

Comme si le pays était composé de pro et anti Macky.

Tout le monde n’est pas forcément politicien. Les politiciens veulent entrainer tout le monde dans leur sillage. Et là ils sont en train de réussir avec les réseaux sociaux sénégalais où la prédominance de ceux qui ne savent que parler est manifeste.

Quand des politiciens chevronnés promettent de discuter avec l’Etat sur les initiatives à décider dans les communes qu’ils ont brillamment gagnées, les néo-politiciens comme Ahmet Aïdara adoptent encore le langage tout cru de la rue.

On peut gouverner avec ses convictions mais dans un langage moins osé que celui entendu dans une vidéo. Le langage fait partie intégrante de la communication et ce n’est pas en ouvrant des champs de bataille que tu vas diriger ta mairie.

J’ai t’ai entendu exiger le vouvoiement au Préfet et même la direction des débats entre autre. Tout le Sénégal sait que c’est toi le nouveau Maire de Guédiawaye et pour cinq ans à Dieu ne plaise !

Alors pourquoi exiger d’un seul individu ce que tu as gagné dans les urnes ?

Moussa Kamara

Jean Louis Verdier - Rédacteur en Chef Digital - Paris- Dubaï - Hong Kong dakarecho@gmail.com - Tél (+00) 33 6 17 86 36 34 + 852 6586 2047

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