La crise a accéléré le questionnement sur la dépendance au gaz et au pétrole et leurs effets sur l’environnement. Pour le Sénégal, il est pourtant très difficile de renoncer à cette richesse.
L’avenir du Sénégal pour les trente prochaines années se trouve-t-il sous des bateaux de forage comme celui-ci ? L’équivalent de cinq milliards de barils serait là entre 2 000 et 3 000 mètres sous la mer.
Découverte en 2014, l’exploitation de ces gisements pétroliers offshore a été retardée par la crise sanitaire.
Cette fois-ci, le chrono est enclenché. Les premiers barils seront commercialisés l’année prochaine. Les ONG comme celle de Jean sont en alerte. Comme ces pêcheurs arrivés ce samedi matin de Dakar, à plus de 100 kilomètres de là, pour lancer leurs appâts au pied des bateaux de forage.
Au Sénégal, où 40% de la population vivent en dessous du seuil de pauvreté et où les chalutiers industriels raflent le poisson, le pétrole est un espoir pour toute une jeunesse jusque-là tentée, comme Mamadou par l’exil vers l’Europe.
30 Milliards d’euros, c’est ce que le Sénégal attendrait de ces gisements en hydrocarbure. À la tête d’une entreprise écotouristique dans le Delta du Saloum, Pierre et son frère Paul, ont choisi de faire cette nouvelle donne.
TF1 | Reportage C. Oberdorff, D. Guersan
Laisser un commentaire