Les Guinéens se sont réveillés ce mercredi avec des informations sur l’arrestation au Liberia du colonel Claude Pivi, ancien ministre de la Sécurité présidentielle qui a pris la fuite après l’opération commando du 4 novembre 2023 à la Maison centrale de Conakry.

Des images de « Grand Co », apparemment affaibli, vêtu d’un short kaki et d’un tee-shirt blanc rayé de noir, désorienté et attrapé par des policiers (sur l’une des images) circulent sur les réseaux sociaux.

Plusieurs médias guinéens ont déjà confirmé cette arrestation, mais aucune communication officielle des gouvernements guinéen et libérien à ce sujet pour le moment.

Joint au téléphone, Sidiki Camara, l’un des procureurs du dossier du 28 septembre 2009, a indiqué que le parquet n’a pas encore reçu d’information officielle.

« Officiellement, nous n’avons pas d’information. Ce que vous avez vu, c’est ce que nous avons vu aussi. Mais attendons de voir puisque l’information est sortie hier. Tant que ce n’est pas confirmé, il faut prendre cela avec des pincettes », a-t-il répondu.

Au niveau de la police guinéenne également, l’on peine à confirmer l’information.

🛑✖️ FIN DE CAVAL POUR PIVI

Condamné à perpétuité dans le procès du 28 septembre 2009, le colonel fugitif Claude Pivi à été arrêté ce mardi 17 septembre au Libéria.

Il aurait été extradé dans la nuit de ce mardi à mercredi à Conakry. Très affaibli avec des difficultés dans sa… pic.twitter.com/FlAV7xy1Nl

— Abdoulaye Oumou Sow 📸🇬🇳 🇨🇮 (@ao_sowGn) September 18, 2024

« Nous ne pouvons rien dire sur ces informations qui circulent sur les réseaux sociaux parce qu’elles ne viennent pas de nous. Quand nous voulons communiquer, nous communiquons », a indiqué le commandant Mory Kaba, l’un des responsables de la cellule de communication du ministère de la Sécurité.

Claude Pivi, alias « Coplan » ou « Grand Co », a été reconnu coupable de crimes contre l’humanité et condamné fin juillet 2024 à la perpétuité avec une période de sûreté de 25 ans pour son implication dans la répression d’une manifestation de l’opposition le 28 septembre 2009 à Conakry.

Facely KONATE