Contribution

Faux billets du «Député» Bourgazéli, banditisme avéré d’Etat

Pérégrinations de l’ex député Bougazéli trafiquant notoire de faux billets démasqué et alpagué pour production et usage de fausse monnaie à l’échelle de milliards de FCFA, le long des parvis de Dakar maintenu hors de prison uniquement par compagnonnage avec le président de l’APR et appartenance à l’APR bien que condamné par la législation nationale, sous régionale et aussi par la légalisation internationale comme il en est de la drogue.

C’est à se demander si les lois et mesures sont opérationnelles pour les vagabonds ami(e)s des Présidents en Afrique. L’affaire Bougazéli relève de crime économique pouvant envoyer et peut être ayant déjà envoyé une bonne partie des Sénégalaises et Sénégalais aux cimetières et aux hôpitaux, devait le faire emprisonner et retenir dans une cellule de prison pour son éternité. Même ‘’réellement malade’’ Bougazéli devrait être dans une prison-hôpital ou hôpital pénitencier, n’eût été la complicité du gouvernement et de l’Etat du Sénégal.

Et le voici à l’air libre et attaquant même le sérieux corps de la gendarmerie dont la seule évocation du nom fait trembler bandit et voyous de tout acabit y compris les caïds. La notion de crime économique semble avoir été intégré dans le corpus juridique du Sénégal grâce au regretté ex député si nos souvenirs sont tenant (à vérifier et étayer) le PR Iba Der Thiam.

Cette production ignoble de fausses monnaies et indigne d’un député et de toute personne publique surtout liée à l’Etat est un crime crapuleux contre toutes les populations des huit (8) pays de l’UEMOA et des quinze (15) pays de la CEDEAO. Ces deux (2) institutions sous régionales sauf complicité et association de malfaiteurs voire négligence et indifférence coupable, devraient avoir porté plainte depuis.

Ce voyou de grand chemin devrait faire très attention car sa plainte spécifique contre la gendarmerie ou les gendarmes (au service de l’Etat) ne peut être vidée selon les arcanes des lois de ce pays sans le règlement de la question des faux billets de Bougazéli et de sa clique de mafiosis.

Bougazéli doit se le tenir pour dit, car la jurisprudence de ce pays révèle un cas similaire qui, bien que ne relevant pas de la même catégorie, a été déjà traité devant les tribunaux du pays : la fameuse plainte de la CSS/Mimran contre le journal ‘’Jaay Dolé Bi’’ qui avait contraint la Cour Suprême à faire juger Elimane Babacar Faye (Elbaf) directeur de publication du journal ‘’Dieuf Action’’ paressant régulièrement à l’improviste à l’époque comme le remarquait JDB, c’était en 1980.

L’APR, BBY, Macky et Aliou Sall manquent réellement de standard, de modèle de porte drapeau et porte-voix pour choisir ce délinquant de premier ordre criminel assimilable à un pire génocidaire de Bougazéli à venir porter une candidature devant les médias et dire qu’il va l’accompagner jusqu’à ce qu’elle soit élue maire de sa commune tout en lorgnant une sympathie pour ‘’mon ami’’ Aliou Sall très probable candidat à la Mairie de Guédiawaye et suggérer qu’il peut lui-même postuler pour être à la tête d’une Commune. Un scandale à ne plus répéter.

Voilà le bandit trafiquant de faux billet qu’est Bougazéli. Les gendarmes probablement au fait de sournoises manœuvres politico-judiciaires pour faire de la liberté provisoire de Bougazéli un ‘’blanchissement’’ définitif de ce délinquant et criminel avéré’’, ont été contraints y compris par patriotisme, de casser la baraque pour mettre le peuple sénégalais devant ses responsabilités en tant que partie entière des populations sénégalaises et des institutions du pays.

Sur cette question Bougazeli devrait également avoir en vue les textes de l’UMOA qui, comme le précisait le Vieux Ala Kane à propos de la radiation du Député Usmaan Sonko, rappelait que ‘’les textes de l’UEMOA autorisent et enjoignent les fonctionnaires et agent(e)s de l’Etat qui en sont au courant, à dénoncer les malversations et manœuvres tendant à entamer les finances publiques dont la monnaie est l’une des marques essentielles. Ces textes bien mis en exergue par les avocats(e)s et le/la Procureur(e) surtout ce/cette dernier(e), s’l/elle est bien au service de l’Etat du Sénégal, des huit (8) pays de l’UEMOA et des quinze (15) pays de la CEDEAO.

Il serait avenant de relever et de noter que cette affaire de ‘’trafic de faux billets’’ est plus grave que la question des passeports diplomatiques qui discréditent et font honte à toutes les Sénégalaises et Sénégalais car elle engage 15 et des populations dont le nombre avoisine ou dépasse les Quatre Cent Millions (400.000.000) de personnes, le Franc CFA circulant et payant sur les marchés du Nigéria et même du Ghana, de la Sierra Leone et du Libéria.

Les passeports diplomatiques du Sénégal ne les engageant pas, sauf dans des cas où le racisme entrainerait à une généralisation à toute la sous- région ou à toute l’Afrique.

Let and see !

Daouda Diop – Société Civile

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