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Expulsé de Singapour, Benjamin Glynn dénonce un procès «ridicule» et «révoltant» car selon lui le masque ne permet pas d’éviter la contamination par le Covid-19

Un Britannique refuse de porter le masque et agresse des policiers à Singapour, il va être expulsé de la cité-État

L’homme avait été arrêté après la diffusion en mai dernier d’une vidéo devenue virale le montrant sans masque dans un train singapourien.

Un Britannique a été condamné à six semaines de prison à Singapour pour ne pas avoir porté de masque et avoir agressé des policiers, ont indiqué les autorités du pays d’Asie du Sud-Est jeudi 19 août.

Benjamin Glynn, qui avait été arrêté après la diffusion en mai d’une vidéo devenue virale le montrant sans masque dans un train singapourien, a été condamné mercredi à une peine de prison ferme. «La sentence totale pour l’affaire de Glynn Benjamin (…) est de six semaines d’emprisonnement prenant effet à partir du 19 juillet», a confirmé un représentant de la justice singapourienne à l’AFP jeudi 19 août.

Le pays d’Asie du Sud-Est, relativement épargné par l’épidémie de coronavirus, a adopté des sanctions sévères contre tous ceux qui violent les règles sanitaires et plusieurs étrangers en ont déjà fait les frais.

Le Britannique, âgé de quarante ans, a agressé les policiers venus l’arrêter et a encore refusé de porter un masque au cours d’une audience devant un tribunal le mois dernier. Benjamin Glynn s’est lancé dans une diatribe devant la cour, dénonçant un procès «ridicule» et «révoltant» et arguant que les masques ne permettaient pas d’éviter la contamination par le Covid-19, selon des médias locaux.

Une expertise psychiatrique demandée
Devant cette attitude, le juge a demandé une expertise psychiatrique, mais le Britannique a été jugé apte à poursuivre son procès. Il a été condamné pour avoir violé les règles sanitaires, pour son comportement avec la police et pour trouble à l’ordre public. Mais comme il avait déjà dépassé les deux-tiers de sa peine en prison pendant sa détention préventive, il a été remis en liberté et devrait être expulsé, selon le journal local Straits Times. L’homme était employé par la filiale locale d’un groupe de recrutement britannique depuis 2017, selon les médias.

À Singapour, les prisonniers peuvent être libérés pour bonne conduite après avoir purgé les deux tiers de leur peine.

En mai, neuf Britanniques ont perdu leur permis de travail à Singapour pour avoir ignoré les règles sanitaires au cours d’une fête sur un yacht pendant les fêtes de Noel. Au mois de juin, quatre Britanniques ont aussi été bannis de l’île après avoir fait une tournée des pubs malgré les restrictions.

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