Le Pérou a annoncé l’entrée en vigueur de l’état d’urgence dimanche en fin de journée dans la capitale Lima en raison d’une vague de meurtres liés à l’extorsion. 

Cette mesure a été adoptée après l’exécution d’un chanteur local, Paul Flores, par des tueurs à gages qui ont attaqué le bus dans lequel il se trouvait avec des membres de son groupe alors qu’ils quittaient un concert à l’extérieur de Lima.

Les musiciens avaient été menacés par un gang criminel qui voulait leur extorquer de l’argent, ont affirmé leurs représentants.

« Il a été ordonné que l’état d’urgence soit décrété dans les prochaines heures dans toute la province de Lima et dans la province constitutionnelle de Callao », a indiqué sur X un haut responsable, Gustavo Adrianzen.

Si l’extorsion est un problème dans toute l’Amérique latine, elle a pris des proportions alarmantes au Pérou, un phénomène imputé en partie à des bandes criminelles telles que le Tren de Aragua du Venezuela, qui opère dans plusieurs pays d’Amérique latine.

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En exclusiva, el video del bus de Armonía 10 antes del ataque de sicarios en la avenida Próceres de la Independencia en San Juan de Lurigancho y que provocó la muerte de cantante Paul Flores

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— América Noticias (@noticiAmerica) March 16, 2025

Depuis janvier, plus de 400 meurtres ont été signalés, selon les médias locaux.

L’année dernière, le Pérou a déclaré l’état d’urgence dans certains quartiers de la capitale et a déployé l’armée en réponse à une série de meurtres de chauffeurs de bus attribués au fléau du racket.