Emmanuel Macron a appelé lundi, dans le cadre de la 27e conférence pour le climat de l’Onu, à une refonte des mécanismes de solidarité en faveur des pays en voie de développement en vue de combattre le réchauffement climatique.
« Le climat ne doit pas être la variable d’ajustement », « même si notre monde n’est plus le même », a souligné le président français au deuxième jour de la COP27, à Charm el-Cheikh (Egypte), évoquant la guerre en Ukraine.
Prenant acte d’une « défiance » entre pays développés et pays en voie de développement quant à la réalisation des objectifs climatiques, Emmanuel Macron a exhorté les pays riches à honorer leurs engagements financiers pour aider les économies émergentes à mener à bien leur transition énergétique.
En vertu de l’Accord de Paris de 2015, non contraignant, les pays signataires s’engagent à maintenir le réchauffement climatique mondial sous la barre des 2°C par rapport à l’ère préindustrielle d’ici à 2100 et, si possible, à ne pas dépasser les 1,5°C.
🗣️ « Nous devons créer un choc » sur le climat, souhaite Emmanuel Macron pic.twitter.com/G9eyP01JyM
— franceinfo (@franceinfo) November 7, 2022
En 2009, les pays développés, plus gros émetteurs de gaz à effet de serre, s’étaient engagés à verser 100 milliards d’euros par an aux pays du Sud, les plus affectés par les changements climatiques, à partir de 2020 pour les aider à lutter contre le réchauffement climatique. Un objectif loin d’être atteint.
« Nous devons aller plus loin que les 100 milliards », a déclaré Emmanuel Macron. « Nous ne pouvons nous en sortir que par une recomposition de nos mécanismes de solidarité publics, privés. »
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