Le dirigeant espagnol met les pieds dans le plat avec des propositions de transformation sociale que les européens doués de raison auraient dû percevoir depuis longtemps. Il veut, en effet, effectuer un virage à 180 degré voir un U-turn du paradigme de l’émigration-immigration par l’acceptation du flux de jeunes dans la force de l’âge qui déferlent sur un continent peuplés de vieilles personnes qui ont besoin d’assistance physique.
Il y a une dizaine d’années j’ai reçu, dans le cadre d’un programme international d’échange en matière d’éducation citoyenne, un Américain du nom de Gary Marx, (Paix à son âme) un grand pédagogue et homme de médias, avec qui je me suis rendu dans plusieurs collèges d’enseignement moyen du Sénégal. Il a alors montré aux élèves des pyramides des âges de plusieurs pays européens et africains qui montraient des vieillissement drastiques de population en Europe vers 2050 et une jeunesse abondante en Afrique.
Puis il a ajouté ceci : « ce monde vous appartient désormais, tout simplement du fait de votre jeunesse, mais la seule et unique condition c’est que vous réussissiez dans vos études; le cas échéant, vous seriez même en mesure de le diriger. En revanche si vous échouez dans vos études, il ne vous restera qu’à vous occuper des riches viellards de l’Occident qui continueront a vous commander. «
Gary (RIP) a eu raison comme le montre ce discours de l’Espagnol.
Mais il y a un hic, c’est que nous ne voulons plus laisser nos enfants aux Européennes.
Le Président Ousmane Sonko l’a clairement exprimé, presque au même moment que le Président Sanchez en s’adressant aux jeunes du pays « il n’est plus question que vous partiez mourrir dans l’océan, vous allez rester…!
Et il a raison sur l’homme politique espagnol parce que ce dernier ne s’est pas prononcé sur la manière dramatique, le modus operandi scélérat de l’organisation de l’immigration à travers l’émigration mortelle vers le continent européen qui, en se barricadant avec le refus d’octroi de visa a provoqué un engloutissement de milliers de jeunes africains par l’océan Atlantique et la Méditerranée .
L’homme politique sénégalais aura eu une longueur d’avance sur lui sur cette question du respect du droit à la vie.
Maintenant il s’agit de trouver les moyens de concilier les deux positions pour appliquer, ici et là-bas, les mesures idoines pour revenir à une manière plus vertueuse d’échanges des besoins, de « give and take » entre eux et nous.
Boubacar TALL
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