Ça se passe ailleurs

Elle porte un faux ventre au travail et obtient sept mois de congé maternité

Cette directrice du marketing d’une agence étatique américaine, encensée par sa hiérarchie, a simulé une grossesse et obtenu sept mois de congé maternité rémunérés.

Son faux ventre de femme enceinte a été repéré au bureau. Puis les photos de bébés, censées être celles de son enfant imaginaire, ont fini par la trahir.

C’est une histoire surprenante, qui a nécessité un faux ventre, un faux mari et un faux bébé… Elle se déroule dans l’État de Géorgie, aux États-Unis. Robin F. est une quadragénaire, directrice du marketing d’une agence étatique. Elle est décrite par sa hiérarchie comme une femme extrêmement compétente, présente au bureau « 24 heures sur 24, sept jours sur sept ».

Et pourtant, durant de longs mois, elle a menti à son supérieur et à ses collègues, leur faisant croire qu’elle était enceinte, rapporte le journal britannique The Mirror. Qu’est-ce qui l’a poussée à inventer cette histoire de grossesse ? Peut-être pour pouvoir poser un congé et se reposer.

Peut-être parce qu’il est encore difficile, dans la société d’aujourd’hui, d’être une femme sans mari ni enfant. Peut-être simplement par appât du gain… Toujours est-il que, le 20 octobre 2020, elle va faire croire à son employeur qu’elle attend un enfant.

Un faux ventre accroché durant plusieurs mois
Une fois le mensonge lancé, c’est l’engrenage. Impossible pour elle de faire marche arrière. Alors, pour rendre crédible et visible sa grossesse imaginaire, Robin va acheter un faux ventre… Oui, un de ces accessoires qu’on utilise au cinéma. Et la voilà partie pour jouer la comédie durant des semaines à son travail…

Elle porte l’encombrant accessoire tous les jours, pendant plus ou moins six mois ! Et ce qui devait arriver arriva : son faux ventre glisse un jour alors qu’elle est au bureau, sous le regard éberlué d’un de ses collègues. Mais ce n’est pas encore la fin de l’histoire…

Un mari imaginaire qui communique avec sa hiérarchie
Robin parvient tout de même à mener la fausse grossesse à son prétendu terme, prévu le 1er mai 2021. Cinq jours plus tard, son supérieur reçoit un mail d’un dénommé Bran Otmembebw, qui explique être le père de l’enfant.

Cet homme n’existe pas. C’est Robin qui se cache derrière ce nom, pour annoncer à sa hiérarchie que sa grossesse et son accouchement ont été plus difficiles que prévu, et que le médecin lui a prescrit du repos. Son supérieur va ainsi lui accorder sept mois de congés payés.

Des photos de nourrissons aux teints différents
On imagine que la suspicion était déjà présente au sein de l’entreprise, à cause de la fois où le faux ventre avait glissé… Mais ce qui finit de trahir Robin, ce sont les photos de son prétendu enfant, qu’elle partage avec ses collègues.

Ces derniers s’étonnent en constatant que le teint du bébé change en fonction des photos… Les services du gouvernement chargé d’enquêter sur les allégations de fraude au sein de l’État, prennent alors l’affaire en main et enquêtent.

Ils découvrent rapidement la supercherie, et poursuivent la fausse maman en justice. L’affaire sera jugée le 4 avril. Inculpée de quatre chefs d’accusation, Robin risque tout de même 25 ans d’emprisonnement.

Emile Benech

Jean Louis Verdier - Rédacteur en Chef Digital - Paris- Dubaï - Hong Kong dakarecho@gmail.com - Tél (+00) 33 6 17 86 36 34 + 852 6586 2047

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