Les regrettés aînés, Babacar Sine, Mame Less Dia et Camara, Alain Agboton etc., doivent se sentir dépités de l’état de déliquescence intellectuelle et morale des médias sénégalais depuis le ciel où ils veillent sur ce secteur considéré alors comme le quatrième pouvoir qu’ils ont rendu crédible et respectable.
Des journalistes estampillés « chroniqueurs » et nourris au biberon des transferts d’argent ont réussi à y semer le désordre. Ces crétins viennent chaque jour nous indisposer sur nos nombreuses télévisions locales et autres chaînes YouTube où l’on ne fait que participer à la crétinisation de la masse.
Dans ce charmant pays des paradoxes, la pensée étincelante a complètement déserté le corps de ces gens qui viennent envahir nos salons par leur suffisance. Vous en doutez ? Quand on est arrivé au point où des intellectuels éprouvent du dépit à parler pour faire place à ces personnes hissées au rang de stars, c’est la preuve que la pensée est à terre.
À la place, ce sont des crétins de « chroniqueurs » qui occupent les médias. L’hérésie, c’est de voir des intellectuels prendre fait et cause pour ces tarés de la société et qui n’ont que l’insulte à la gueule. Vous êtes en quête de « Buzz » ? Vous rêvez de quitter le noir pour la lumière, et accessoirement plaire à ces opposants milliardaires ?
Eh bien, il suffit de titiller le vilain Ousmane Sonko, leader de Pastef et Premier ministre que des haineux n’arrivent toujours pas à supporter l’ascension politique. Une animosité qui pourrait bientôt les achever. À tous les coups, on est sûr d’avoir sa part de gloriole, même éphémère. C’est à ce jeu de ping-pong que s’exercent tous ces « chroniqueurs ».
On offre une tribune à des personnes dont le seul raisonnement est de proférer des idioties. L’insulte à la bouche, ils mentent et dénigrent en se prévalant de la liberté de presse. Dans ce jeu nauséabond, des journalistes s’y sont engouffrés et font porter la parole d’opposants qui les paient au prix fort.
Des réputations se trouvent ainsi ternies par des chroniqueurs autoproclamés et journalistes mercenaires qui pullulent dans nos médias locaux et qui sont, hélas, pour la plupart, d’une grande vacuité intellectuelle. Kàccoor Bi a l’heur de plaire et d’être du goût de déplaire.
Chers « chroniqueurs » en manque d’idées et de buzz, prenez comme amis ces vertus, patience et courage parce qu’à ce rythme, le duo va durer très longtemps au pouvoir. A tous ces aigris, souffrez encore !
Kàccoor Bi
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