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Dix mois de prison pour Malick X, le sénégalais dealer de crack du métro parisien

 Depuis trois mois, cet homme se rendait quotidiennement sur les lignes 12 et 13 pour y vendre de la drogue. 

Âgé de 40 ans, ce dealer de crack sénégalais multirécidiviste a été condamné jeudi par le tribunal correctionnel de Paris à une peine de dix mois de prison ferme.

L’histoire commence quelques jours plus tôt, lundi, lorsque les enquêteurs de la sûreté régionale des transports reçoivent les confidences d’un toxicomane. L’homme désigne un sénégalais, un certain Malick X., qui, depuis trois mois, vend des cailloux de crack sur les lignes de métro 12 et 13.

Les policiers mettent alors en place un dispositif de surveillance et voient apparaître leur suspect rue de Liège, près de la gare Saint-Lazare (VIIIe). Il crache un objet dans sa main et le remet à Angelina, une femme connue pour se droguer.

Les forces de l’ordre interviennent, arrêtent le couple et mettent la main sur un gramme de drogue. La toxicomane confirme qu’elle achète du crack deux fois par jour à Malick depuis plusieurs mois.

Dans le box du tribunal, ce gaillard qui perd ses cheveux soutient qu’il est surtout un consommateur et que cette femme n’est autre que sa compagne, à qui il fournit de la drogue gracieusement. « Elle a dit que j’étais son dealer pour pouvoir échapper aux policiers », explique-t-il

Déjà condamné à onze reprises
Les policiers ont aussi tracé ses deux lignes téléphoniques qui montrent qu’il fréquente quotidiennement ces deux lignes de métro, afin de vendre ses galettes de crack. « Depuis ma sortie de prison au mois de mai, je fume avec des gens sur la ligne pour passer le temps », assure-t-il.

Le casier judiciaire de Malick X.est déjà lourd de onze condamnations pour vente à la sauvette et trafic de drogue.

Il assure qu’il voudrait devenir pâtissier, mais que des problèmes administratifs bloquent ses démarches. Pour sa part, son avocat rappelle qu’il a complètement reconnu les faits et que cet homme serait un consommateur isolé et précaire.

L’avocat ajoute encore que son client s’est engagé dans un cercle vicieux depuis des années. 

Dakarecho Avec Julien Constant et le Parisien

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